Plan pour le bac - les Etats unis depuis 1919

Les chemins de la puissance des Etats-Unis depuis 1919

1. Les hésitations de la puissance américaine (1918-1945) : entre isolationnisme et interventionnisme

1. L’espoir déçu d’un nouvel ordre mondial

• Wilson et les traités de paix : les 14 points de Wilson qui veut mettre en place une paix sans victoire être juste envers l’Allemagne. =/= arguments utilisés dans le Traité de Versailles qui impose un « diktat » à l’Allemagne vaincue.
• Le désengagement des Républicains au niveau d’entrer dans la SDN : ils ont la crainte de voir les E-U entrainés à nouveau dans des guerres européennes qui ne les concernent pas (doctrine Monroe) et pourraient les déstabiliser.
• La ratification ne se fait pas. Ils rejettent la SDN. L’attachement à la souveraineté nationale des E-U est important. La priorité est donnée à la politique intérieure et aux intérêts américains. La défense de la liberté et de la démocratie américaines sont donc des fondamentaux.

1. Un isolationnisme en trompe l’œil (1920-1940)

• 1920-1932 : il y a une politique internationale de replie surtout vis-à-vis de l’Europe. L’Amérique centrale a été « dirigée » par les E-U, pays où il y a eu l’intervention des E-U : Mexique, Rep. Dominicaine, Panama, Haïti…
• Une présence assumée dans le Pacifique : Les E-U interviennent aux Philippines sous leur « protection ». même en Europe, il y a la diplomatie du dollar : la France et l’Angleterre sont endettées, l’Allemagne est très endettée et doit des réparations.
• Les conséquences de la crise des années 30 : la situation intérieure prime : la pop attend surtout une politique éco qui sorte les E-U de la crise (cf. Bretton Woods). Roosevelt est donc contraint de mener une politique isolationniste : les E-U restent neutres face à la montée en puissance du nazisme qui viole le traité de Versailles.

1. Le tournant de la Seconde Guerre Mondiale

• Les E-U dans la guerre : la population est rétissante jusqu’en 1941 avec la base navale américaine Pearl Harbor bombardée par les japonais. La guerre est totale puisqu’ils s’occupent de l’Italie, de l’Allemagne nazie et du Japon. Roosevelt met en place the Victory Programm afin d’avoir un engagement autant industriel qu’économique.
• Une puissance dominante : Conférence de Yalta en février 1945 : les E-U renouent avec l’idéal wilsonien. La conférence réunis Churchill, Staline et Roosevelt : le but est de rétablir la démocratie en Europe et de garantir l’autodétermination. Ils créent dont la future ONU.
• Les E-U sont un nouveau centre de gravité politique de la planète car c’est une puissance militaire sans égale : bases militaires, arme nucléaire, puissance militaro-industrielle…
• Les E-U sont aussi des architectes des institutions économiques internationales : deux tiers du stock d’or au monde et leur territoire est épargné et intacte. La Conférence Bretton Woods en 1944 et enfin la puissance du FMI, du GATT et du BIRD.

1. Pendant la Guerre Froide, la puissance assumée (1945-1990)

1. A la tête du « monde libre » (1945-1960)

• Le rôle des E-U dans la décolonisation et l’affirmation du Tiers monde : les E-U par principe sont opposés à la colonisation car c’est une ancienne colonie britannique. La Charte de l’Atlantique condamne l’oppression. Mais c’est un soutien qui est relatif → mouvement indépendants souvent socialistes ou communistes.
• Doctrine Truman : les E-U revendiquent la liberté, ils se posent en leader de la liberté. Or, il y a un soutien des E-U à des dictatures en Amérique centrale et Latine. De plus, il y a une aide financière pour l’Arabie Saoudite.
• Une hégémonie économique et financière : parité or/dollar + Plan Marshall (1947) application de la doctrine Truman. Ce plan ancre définitivement l’Europe de l’Ouest dans le bloc Pro-américain. L’Europe est divisée en deux. Début du soft power : l’Europe est la première à se faire influencer et dominer culturellement par les E-U.

1.  Les temps des incertitudes (1960-1980)

• Une suprématie discutée : après la mort de Staline, on assiste à une forme de détente entre E-U et URSS, on est toujours en Guerre Froide mais il y a une sorte de dégèle entre eux.
• La volonté d’endiguer le communisme qui conduit les E-U a un interventionnisme brutal et très critiqué : Guerre du Vietnam (1964-75)
• Un bloc occidental fissuré

• 1958-1969 : Mandat de DG, il se retire de l’OTAN car les E-U ne veulent pas partager les pleins pouvoirs. Amérique Latine s’oppose à l’impérialisme dans le communisme avec Castro et le Ché
• 1967 : Le Ché se fait tuer et enterrer dans un endroit resté secret pour ne pas y avoir d’idolâtrie.
• 1970 : Allende socialiste élu (Chili). Les E-U soutiennent les coups d’Etat et les dictatures en général  (coup d’état en 1973)

• Le repli américain avec la Révolution en Iran : elle est dirigée par le Shahavant en 1979. Allié des E-U depuis toujours. Chef de la Révolution prend sa place : ayatollah Komeiny. Anti américanisme virulent et se manifeste de manière brutale : soldats piétinent le drapeau américain. En 1980 : les E-U sont fragilisés et incapables de réagir.

1. Les E-U : vainqueurs de la Guerre Froide (1980-90) 

• Une victoire stratégique et diplomatique : retour à un interventionnisme anti-communiste avec Reagan, républicain : son slogan « America is back ». La Guerre fraîche : il fait de son mandat le retour de la lutte contre le communisme qui devient sa priorité. Il part en lutte contre « l’empire du mal ». il relance aussi la course aux armements.
• L’URSS est en grande difficulté économique → Gorbatchev vient au pouvoir en 1985. Il réforme l’URSS et négocie avec les E-U : baisse du stock de bombes nucléaires de l’URSS.

• Accords de Washington (1987) : désarmement nucléaire réciproque (pas total).
• Mur de Berlin s’écroule et l’URSS ne réagit pas + tous les régimes communistes tombent les uns après les autres. Fin de la G.F.
• Amérique du Sud : dictatures retirées. Gorbatchev démissionne. Russie devient indépendante en 1991.

• Victoire idéologique : Victoire des E-U et celle de leurs valeurs : capitalisme gagne l’Europe et la Chine, démocratie progresse en Amérique Latine, Asie du Sud-est ou Afrique Australe..
• Puissance des E-U, incontestée et universelle, semble alors à son apogée.

1. Les fragilités de l’hyperpuissance depuis 1990

1. Les multiples facettes de l’hyperpuissance

• Une puissance sans égale : effondrement de l’URSS laisse les E-U sans égaux ni rivaux. Ils bénéficient d’une suprématie absolue, à l’échelle militaire, économique technologique et culturelle.
• Une économie dominante mais concurrencée : avec le Japon et l’U-E et de + en + les puissances émergentes (BRICS). Il y a un déficit considérable de leur balance commerciale
• Les E-U sont dépendants de leurs fournisseurs de pétrole et leurs créanciers.  

1. Les E-U et le nouvel ordre mondial (décennie 1990)

• « Les gendarmes du monde » interventionnisme et multilatéralisme. Les E-U se proposent comme « bras armé ». Renouant avec l’idéal wilsonien, les E-U interviennent sur tous les continents au nom du droit et d’une communauté internat où ils comptent jouer le premier rôle.
• Intervention militaire pour mettre fin à la guerre de Bosnie (1995) sous mandat de l’ONU, participation active au processus de paix israélo-palestinien (1993) accords d’Oslo sous mandat de l’ON, missions multiples en Afrique à chaque fois sous mandat de l’ONU. => multilatéralisme sans contradiction. Mais les E-U préfèrent d’abord défendre leurs intérêts afin de préserver les grands équilibres mondiaux.
• Le choc du 11 septembre 2001 : les attentas révèlent la vulnérabilité des E-U, atteint en plein cœur par un ennemi d’un genre nouveau, difficilement identifiable. Ils s’attaquent à leur hégémonie et leurs valeurs.

1. La tentative de l’unilatéralisme

• La guerre contre l’Iraq et ses conséquences : l’Iraq est accusé sans preuve de détenir des armes de destruction massive et d’encourager le terrorisme. En 2003, les E-U se lancent dans une guerre préventive contre l’Iraq sans mandat de l’ONU.
• Victoire rapide : Saddam Hussein est renversé.
• La puissance américaine en question : Américains ne parviennent pas à contrôler l’Iraq et l’Afghanistan. Ils subissent attentats et situation de quasi guerre civile.
• Discours du Caire (2009) Obama annonce le désengagement progressif des forces américaines en Iraq. Partisan d’un multilatéralisme souple, il renoue avec les organisations internationales =/= Trump qui a un discours plutôt isolationniste et unilatéraliste.

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