On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu.

On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu.

Notre bien-aimé Général De Gaulle.

Nous sommes des résistants,

nous combattons gaiement,

face à l'ennemi malveillant,

qui nous attend au tournant.

Prenez garde mes amis,

à cet ennemi,

qui nous envahit,

et n'attend point de conflit.

Face à cette hostilité,

nous devons rivaliser,

en ressortant blessés,

mais ayant guerroyé.

Maquisards,

munis de notre étendard,

couverts de gloire,

et de victoire.

Combattons,

frères de front,

frères de raison,

de bataillon.

Sous les tirs,

nous n'avons pas fui,

ni même obéi,

à cet ennemi,

qui nous a haïs.

Nous sommes des combattants,

face à l'adversaire, des attaquants,

encore et toujours des battants.

Nous sommes des résistants.

Ce mois-ci, dans notre rubrique 'l'exemplaire', nous avons pris l'exemple de Guillaume Mercader. Tous devons prendre exemple sur ses actes héroïques.

Avant la guerre, Guillaume Mercader était cycliste professionnel. Depuis 1941, Guillaume Mercader fait semblant de s’entraîner et profite de ses sorites en vélo pour recueillir des renseignements qui aideront les Alliés.

« Pour récolter les informations, je circule à vélo. C’est facile pour moi. Des agents de liaison me donnent des papiers que je glisse dans des enveloppes que je plaque sous mon pull-over de cycliste. Au niveau de l’arrondissement de Bayeux, le repère principal de la résistance est situé au 1 de la rue Saint-Malo. Là, avec le notaire, nous reprenons les croquis faits par les agriculteurs, pour les replacer sur un plan à la bonne échelle pour le chef d’état-major. Ensuite, à peu près toutes les semaines et toujours à vélo, je vais déposer à Caen, au 259 rue Saint Georges, une enveloppe contenant les plans et des renseignements. C’est le responsable départemental, Eugène Melun, ingénieur des ponts et chaussées, qui passe ensuite les récupérer. Jamais nous ne nous sommes croisés, par mesure de sécurité . J’ai très souvent été arrêté près de la pointe du Hoc, un endroit très surveillé et assez éloigné de ma résidence. Il faut donner des raisons. Alors, je montre ma licence de cycliste professionnel et je dis que je suis à l’entraînement,

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