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Mémoires de la Seconde Guerre Mondiale

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Par   •  10 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 458 Mots (6 Pages)  •  1 013 Vues

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LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

INTRODUCTION

La mémoire de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) est marquée par la profondeur des traumatismes qui ont affecté la population. Il y a autant de mémoires que d’acteurs de cette sombre période, et ce depuis 1945. Chaque groupe politique, social, culturel explique un aspect de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. L’historien est confronté à ces mémoires plurielles. Son travail repose sur la mise à distance et l’analyse des mémoires et des débats publics liés à cette période particulièrement tourmentée de l’histoire de France.

Problématique :
Comment les historiens maintiennent-ils leur indépendance scientifique face à ces mémoires très polémiques ?

Plan :

Dans un premier temps, nous allons étudier le temps du résistancialisme, dans un second temps, le temps des archives, enfin nous finirons par l'étude du devoir de mémoire.

I-Le temps du résistancialisme :

En 1944-1945, la France est libérée de l'occupation allemande, le pays entre alors dans ce qu'on appel le temps du résistancialisme marqué par l'action du Général De Gaulle.

A-Restaurer la légalité républicaine :

Président du gouvernement provisoire de la République Française de 1944 à 1946, De Gaulle décide de restaurer la légalité républicaine et renie l'héritage du régime de Vichy (tout les textes promulgué sous le régime de Vichy sont considérés comme nuls). De plus il accompagne « l'épuration » à savoir la punition des personnes coupables de collaboration durant la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, il est à noter que cette « épuration » sera incomplète notamment à cause des loi d'amnisties des années 1950 (arrêt des poursuites et suppression des condamnations) dont bénéficieront les coupables de collaboration.

B-L'émergence du résistancialisme :

Le résistancialisme est une volonté du Général De Gaulle de faire comme si le régime de Vichy n'avait pas existé. Par cela, il souhaite rallié la France toute entière à la résistance, faire comme si tout les français sous l'occupation allemande avaient lutés pour la résistance. C'est ainsi que la France va vivre pendant plusieurs années avec cette idée union total des français, de résistance d'un peuple qui s'incarne dans la République et dans Le Général De Gaulle.

Enfin on peut faire allusion au livre de R. Aron qui s'intitule « Histoire de Vichy » et qui développe la thèse du glaive et du bouclier dans laquelle le Général De Gaulle serait le glaive synonyme de résistance face au Maréchal Pétain, le bouclier synonyme de protection de la France qui n'hésite pas à collaborer avec l'ennemi pour protéger les français.

C-Des mémoires concurrentes :

Il n'y a pas que la mémoire gaulliste qui est en jeu durant cette période. Tout acteurs de la résistance à sa mémoire, à commencer par la mémoire des communistes, entré massivement en 1941 dans la résistance. Cette mémoire communiste est véhiculé par le parti communiste de France dans le but d'établir la légitimité des communistes dans le processus de libération de la France. On est donc face à deux héritage un peu différents de la résistance. Il reste à parler d'un groupe, ce qu'on appel les déportés, les juifs ou encore les prisonniers de guerre qui ne prennent pas la parole. C'est pour cela que durant cette période, on évoque pas les souffrances dont ils sont les victimes.

Transition : Le temps du résistancialisme est marqué par la volonté d'oublier le régime de Vichy pour se concentrer sur la résistance du peuple français contre l'ennemi quitte à oublier certains mauvais actes de la France pendant la guerre. Maintenant nous allons nous intéresser aux temps des archives.

II-Le temps des archives :

Nous sommes dans les années 1970, c'est l'ouverture des archives. Là, l'historien intervient pour rétablir une certaine vérité historique quitte à bousculer le mythe du résistancialisme.

A-Un film du franco-américain Marcel Ophuls, « Le Chagrin et la Pitié » 1971 :

C'est la premier film à montrer que la France ne fut pas seulement résistante mais aussi collaboratrice et attentiste, c'est d'ailleurs pour cela que ce film ne fut projeté que dans une seule salle à Paris et interdis à la télévision pendant très longtemps.

On est donc face à une rupture avec le mythe de résistancialisme total que voulait véhiculer le Général De Gaulle. Bien que la présence de collaborateur n'est pas une surprise (« l'épuration » mené par le Général De Gaulle prouve que les collaborateur ont bien existé), le film met surtout en lumière, qu'une majorité de la population fut attentiste, c'est à dire, des personnes ni résistantes, ni collaboratrice, mais qui ont attendus que les choses passent et qui ont fermés les yeux sur l'action collaboratrice de la France.

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