L’espace, théâtre de l’affrontement entre les deux super puissances de la guerre froide, les enjeux de cette rivalité et

L’espace, théâtre de l’affrontement entre les deux super puissances de la guerre froide, les enjeux de cette rivalité et

        Débutée pendant la Seconde Guerre mondiale par l’Allemagne nazie avec les fusées V2, la conquête spatiale se résume ensuite à l’affrontement entre les États unis et l’URSS, dans le contexte du monde bipolaire. C’est-à-dire dans une période de forte tensions géopolitiques (1947-1991) entre les deux blocs nés à la sortie de la Seconde guerre mondiale, le bloc communiste dirigé par l’URSS et le bloc occidental dominé par les états unis. Nous étudierons à travers le corpus de document suivant, le sujet de l’espace dans la guerre froide. Pour commencer, nous avons les documents 1 à 6 s’intitulant Chronologie de la Guerre froide ; Le premier satellite artificiel, Spoutnik 1 ; Les astronautes de la mission Apollo, Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin,1969. NASA ; Affiche soviétique de 1962 commémorant l’exploit de Youri Gagarine ; Apollo-Soyouz, sommet de la détente et L’IDS, initiative de défense stratégique qui résultent du déroulement des affrontements a caractéristique spatiale durant la guerre froide. Ensuite, nous avons aussi un extrait d’édit, tiré de l’éditorial. « L’espace : ‘la nouvelle frontière’ de la chine » in monde chinois. C’est le N°64, présentant les pages 5 à 14, publié en 2020. Cette édit, traite de la conquête de l’espace et de ses différentes facettes, a dynamique scientifique, technologique, humaine et politique. Enfin, pour finir, nous nous appuierons sur les pages du manuel scolaire « Belin Éducation, Histoire-géographie, géopolitique et science politique Tle ed 2020, p.30-33 et 46. Dans le corpus de document que nous propose ce manuel, nous pouvons y trouver différents types d’informations sur la guerre froide et notamment sur la conquête spatiale qui est un enjeu central de cette guerre froide. A travers ce large panel de documents que nous disposons, nous traiterons ainsi la question suivante : De quel manière l’espace a été le théâtre de l’affrontement entre les deux superpuissances de la Guerre froide, quels en sont les enjeux de cette rivalité et comment la guerre froide conduit-elle au nouvel âge spatial ?

La conquête spatiale s’inscrit dans un contexte de compétition entre les puissances. États unis et Union soviétique souhaite tout deux éviter un conflit armé majeur (opposition d’intérêt entre deux puissances politique). C’est ainsi, que tous les domaines deviennent alors théâtre de confrontation à distance. Ne plus se limiter à la Terre est l’idée dominante. C’est alors que l’espace extra-atmosphérique (espace définit comme étant « la région de l’univers au-delà de la partie de l’atmosphère terrestre ou la densité de l’air ne permet plus la sustentation des aéronefs » d’après le journal officiel.) devient une zone convoitée : La course à l’espace est lancée.

L’accès à l’espace dans la guerre froide change la donne stratégique. En effet, cela permet à l’URSS de rattraper les États-Unis avec la mise en orbite du premier Spoutnik : fusée balistiques intercontinentale à plusieurs étages qui met fin à l’avantage stratégique des états unis durant les deux guerres mondiales et la guerre froide. Cependant, les États-Unis ne se laisseront pas se faire surprendre par l’état soviétique et ne se laissera pas dominer. En effet, la guerre froide, au sujet de l’espace est une marque de puissance, elle permet aux puissances de s’affirmer. C’est alors, qu’au début des années 1947, l’apogée de la Guerre froide (doc.1) fait face et c’est en 1949 que L’URSS lance sa Bombe Atomique. L’apogée de cette guerre froide dure jusqu’en 1953 avec parallèlement, sur Terre et non dans l’espace extra-atmosphérique, la guerre de Corée (1950-1953). C’est ainsi que débute la course de l’espace qui débute suite à l’attaque de L’union soviétique. Entre 1953 et 1956, la coexistence entre états unis et Union soviétique semble être pacifique mais c’est entre 1957 et 1962 que la guerre froide fait son retour. A ce moment-là, la Chine s’émancipe de l’URSS suite au dirigeant de l’URSS Khrouchtchev qui décide de condamner l’idéologie des Chinois, le bellicisme en leur refusant de fournir l’arme atomique. Nous pouvons voire à ce moment que la guerre froide est encore attachée à l’espace terrestre. En 1957, c’est là que débute réellement la conquête de l’espace entre les deux superpuissances : D’une première part par le vol de Spoutnik 1, premier satellite artificielle (doc 2), lancer le 4 octobre 1957 par l’URSS depuis Baïkonour. Par la suite, en 1958, les États-Unis se manifeste de manière pacifiste (Doc p.30) en créant la NASA (national Aeronautics and Space Agency). Afin de s’affirmer face aux États-Unis et continuer dans leurs lancer de dépassement stratégique, l’URSS envoie en 1961, le 12 avril d’après l’édit L’espace : la « nouvelle frontière » et le doc repère p.32, le premier homme à effectuer un vol dans l’espace : Youri Gagarine (1934-1968), pilote de chasse, sélectionné pour ses capacités physiques mais aussi par pure stratégie de par ses origines modestes qui incarne « l’idéal de l’égalité soviétique ». C’est ainsi que l’URSS s’affiche aux yeux des populations comme ayant effectué un exploit spatial. En effet, nous pouvons voir cela en 1962 (doc.4) ou une affiche soviétique fait apparition avec pour slogan : « Gloire au peuple soviétique, pionnier du Cosmos ! ». Les États-Unis se fait alors petit et ne s’affirme pas comme le fait l’union soviétique. Nous allons voir d’après le corpus de document que les états unis, humilier par l’union soviétique à l’image de la grande puissance qu’elle est va décider de contrer l’union soviétique et de les dépasser en décidant d’envoyer un américain marché sur le sol lunaire (édit de L’espace : la « nouvelle frontière »). De plus, le président Kennedy lance le programme Apollo en 1960 (doc p.30) qui fait suite aux programmes Mercury et Gemini qui ont permis à Neil Armstrong (1930-2012), pilote de chasse ayant intégré le programme spatial américain en 1955 et à Buzz Aldrin d’aller sur la Lune en 1969. A la suite de cela, la mission Apollo 11 est lancée. C’est alors que peu à peu, les états unis s’affirme de plus en plus dans l’espace extra-atmosphérique et cela montre ainsi que « les états unis avaient brillamment démontré que les soviétiques étaient incapable de les égaler » (Édit de L’espace : la « nouvelle frontière »). De plus, L’URSS essaye de concurrencer avec les états unis, suite à la navette américaine qui malgré quelques défaillance (2 accidents + bilan économique pas satisfaisant) ainsi que le projet de Bouran n’arrivait toujours pas à faire le poids et rattraper leurs retards qu’ils n’avaient pourtant pas au début de cette guerre froide à l’échelle extra-atmosphérique. Comme le déclare le document 4, par H. Kissinger, secrétaire d’État des USA « concilier la réalité de la compétition et l’impératif de la coexistence », les deux puissances vont être amener a arrimé leurs vaisseaux et c’est ainsi qu’en 1975, le 17 juillet plus précisément que l’astronaute Thomas Stafford, a bord du vaisseaux Apollo et le cosmonaute Alexis Leonov a bord du vaisseau Soyouz vont se serrer la main. Cela marquera un moment symbolique, plus précisément le dégel symbolique entre les deux superpuissance (doc 5 p.33). Par la suite, comme nous pouvons le comprendre depuis un certain moment suite aux actions mené par les états unis, l’union soviétique perd en stratégie, tactique et se retrouve contraint de se plier à la guerre froide. La fin de la guerre froide va notamment prendre fin suite à l’IDS, signifiant « initiative de défense stratégique » (doc 6 p.33). L’IDS a donc pour projet d’intercepter en vol les missiles balistiques soviétiques. C’est un projet qui est très couteux et les soviétiques savent qu’ils ne vont pas résister fasse à ce défi suite à leurs économies très très faibles. Cela mènera donc à la fin de la Guerre froide. L’espace fut donc un théâtre d’affrontement entre les deux superpuissances de la guerre froide. Le désir de conquête de l’espace « l’aventure de la conquête de « l’espace profond » était provisoirement terminé » déclare l’édit de L’espace : la « nouvelle frontière ».

...