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Les mémoires de la seconde Guerre mondiale

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Par   •  21 Janvier 2017  •  Cours  •  1 325 Mots (6 Pages)  •  765 Vues

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Histoire

Thème 1 Le rapport des sociétés à leur passé

Chapitre 1 : l’Histoire et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Problématique : En quoi les mémoires de la Seconde Guerre mondiale soulèvent-elles des enjeux politiques important ?

Les mémoires c’est un récit porté par un groupe suffisamment puissant et légitime aux yeux de l’opinion publique. Elle relève de la subjectivité. Les mémoires entretiennent un rapport avec l’Histoire mais ne se confondent pas avec celle-ci puisque l’histoire est déterminée par un rapport d’objectivité et elle relève d’un processus de vérité. Sur des sujets liés à la guerre et particulièrement à l’occupation, la polémique peut toujours ressurgir et particulièrement lorsqu’il y a beaucoup de survivants de cette période. Il semble qu’il y ait trois temps dans le processus d’assimilation de ces périodes douloureuses de l’Histoire. Dans un premier temps, l’occultation des faits des plus gênants et honteux quitte à construire une histoire imaginaire ou du moins magnifié. Deuxième temps, la mise en débat quelques décennies plus tard de ce processus d’occultation qui produit de vives polémiques. Dans un troisième temps , un travail de réflexion sur les excès éventuelles trop polémiques, trop lié à des mémoires et pas assez à l’histoire.

  1. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale qu’a-t-on occulté, qui l’a occulté et pourquoi ?

  1. Qu’a-t-on occulté ?

La résistance n’a été le fait que d’une minorité de français. Elle a tardé à se mettre en place, en 1941.L’essentiel de la population était encore sous le coup du traumatisme de la défaite. Les communistes ont été largement majoritaire dans les débuts de la Résistance. Celle-ci n’a été uni que difficilement et partiellement sous l’égide de Jean-Moulin. Le général Giraud en Afrique et De Gaulle à Londres ont cherché l’un et l’autre à incarner cette résistance, non sans-rivalité entre eux et avec les communistes. Les collaborateurs volontaires appelé Milicien où contraint, ce que l’on appelait « les malgré nous » en Alsace Lorraine ce sont battu au côté des allemands. A la libération de nombreuse personnes sont devenues des résistants de la dernière heure. Les mêmes foules qui ont acclamé De Gaulle à Paris en aout 1945 acclamait Pétin quelques mois plus tôt. L’épuration à parfois été l’occasion de règlement de compte. La Seconde Guerre mondiale a connu de nombreux excès par exemple des femmes tondues.

  1. Qui a occulté certaines pages sombre de notre histoire

Les communistes comme les Gaullistes vont mettre en avant le mythe d’une France majoritairement résistante. Le parti communiste évoque c’est 75 000 militants fusillés, le fameux « parti des fusillés ». De Gaulle déclare que l’origine de Vichy est « nouvelle et non avenue » comme si il s’agissait d’une parenthèse, à vite oublier dans l’histoire de la France. Cet accord tacite entre les farouches opposant politique que sont les communistes et les Gaullistes aboutit parfois par des lois d’amnistie, la dernière loi d’amnistie date de 1953, cette année, 12 malgré nous alsaciens qui avait été incorporer de force dans la division SS « Das Reich » qui avait donc participé au massacre d’Oradour sur Glane qui a fait plus de 642 morts. Ils ont été condamné et aussitôt amnistié.

  1. Pourquoi occulter certaines pages sombre de cette période

Il semble impératif au responsable politique de l’immédiat d’après-guerre de restaurer l’unité politique nationale. De Gaulle veut se présenter comme le principal voir l’unique sauveur de la France. Il a également des ambitions politiques. De leurs côté les communistes cherchent à accroitre leurs prestiges et leurs force politique en magnifiant leurs actes résistants. Le processus d’amnésie et d’héroïsation touche alors largement le pays, on parle du « tous résistants ». Henry Rousseau parle du mythe résistancialiste en 1990. On s’intéresse au sort des déportés mais surtout lorsqu’ils étaient résistant ou bien prisonnier politique. Les autres survivants des camps sont complétement ignorés. Simone Veil indique qu’on leurs faisait sentir que les déportés juifs étaient des victimes mais pas des héros. En Italie le livre de Levi « si c’est un homme » publié en 1947 passe inaperçu, ce n’est qu’en 1951 qu’il touchera un large public.

II- La rupture des années 70 : la remise en cause du mythe résistancialiste.

  1. Les ouvrages de Robert Aron et Robert Paxton

Jusqu’au début des année 70, le livre de référence concernant le régime de vichy a été L’Histoire de Vichy de Robert Aron parue en 1954. Rober Aron y développe l’idée que Pétain et De Gaulle avait été nécessaire à la France » « le maréchal était le bouclier » « le général l’épée ». C’est l’américain Robert Paxton qui va proposer une toute autre lecture du régime de Vichy dans son ouvrage intitulé La France de Vichy parue en 1973. L’historien qui n’a pas pu avoir accès aux archives française cependant il a pu travailler à partir des archives allemandes, il a mis en évidence que Vichy a parfois anticipé les demandes allemandes et notamment les lois antisémites et il a engagé de fait une véritable politique de collaboration.

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