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Les mémoires de la 2nd GM

Cours : Les mémoires de la 2nd GM. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Octobre 2018  •  Cours  •  1 445 Mots (6 Pages)  •  533 Vues

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Chapitre 1: Histoire: Le rapport des sociétés à leur passé:

L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France.

Introduction:

Mémoires: Plusieurs mémoires d'un même événement, ensemble de souvenirs que l'on conserve d'un événement, la mémoire peut être oublieuse, latente, faussée car installe un souvenir de l'affectif. Elle peut être revitalisée, elle dépend d'une époque, elle n'est pas l'histoire

Historien: Un chercheur qui travaille de manière objective critique sur des sources, des preuves pour écrire ce qui s'est passé.

Problématiques:

Quelles mémoires de la SGM peuvent être identifiées au sein de la société française?

Comment les historiens ont -ils fait de ces mémoires des objets d'études?

I. 1945-1950 : une mémoire surtout résistante

1. Des mémoires différentes..

Mémoires de la guerre = 4 réalités différentes :

-Expérience de la guerre

Combattants, résistants

-Mémoire de l'occupation

Pénurie, rationnement

-Mémoire de la domination vichyste

-Mémoire des victimes de la Shoah

2) L'après-guerre ou la nécessité de nettoyer la mémoire par l'épuration.

Épuration : Ensemble des actions judiciaires, administratives ou économiques visant à poursuivre, sanctionner les personnes accusées de collaboration après la Libération.

Cette épuration vise à nettoyer la mémoire et qui va être rendue possible par les procès de Nuremberg (1946). Pour la France c'est François de Menthon qui sera le procureur avant de devenir garde des Sceaux ou ministre de la Justice. Cette épuration va se traduire par une série de procès. Elle prend trois formes en France : judiciaire, administrative, économique. Création d'une cour de justice formée par un magistrat, 4 jurés tirés au sort et 2 résistants.

Haute cour de justice créée le 18 novembre 1944 pour juger les responsables politiques et non le gouvernement de Vichy.

Leurs objectifs étant d'arrêté l'épuration sauvage qui aurait entraîner environ 9000 exécutions et l'humiliation de 20 000 femmes. Un bilan positif avec une épuration efficace et une Haute Cour qui va décider de la condamnation à mort, 18 membres du gouvernement de Vichy et parmi ces 18 condamnations, Pierre Laval (chef du gouvernement de Vichy) et J. Darmand (chef de la milice) qui vont se faire fusillés .

Au bilan, l'épuration fut rigoureuse: un français sur 100 fut observé et la France se classe à la tête du palmarès des peines capitales.

3)Juger Vichy et Pétain ?

Pétain va être jugé et condamné à mort le 15 août 1945 mais sa peine va être transformé en réclusion à vie sur l'île d'Yeu. Cette clémence s'explique par l'intervention de De Gaulle mais aussi par les déclarations de Pétain qui lors de son procès se présente comme le sauveur de la France, presque Dieu, celui qui aurait protégé les Français des Allemands et qui aurait travaillé avec De Gaulle pour libérer la France. C'est ce qu'on a appelé le mythe du bouclier et de l'épée, Pétain étant le bouclier et De Gaulle, l’épée.

Ce mythe à été popularisé, diffusé par Robert ARON dans son ouvrage, l'Histoire de Vichy, 1954.

II. Des mémoires concurrentes et rivales (1950-1970).

1.Une mémoire surtout résistancialiste.

Le résistancialisme : c'est un mot nouveau crée par l'historien français, Henry Rousso, selon lequel tout les Français auraient résistés naturellement aux Allemands dès le début de la 2nd Guerre Mondiale. Ce mythe qui est évidemment faux est présenté dans plusieurs de ses livres dont Le syndrome de Vichy.

Ce mythe est partagé par les gaullistes et les communistes français mais pour des raisons différentes.

2.Mémoire gaulliste contre mémoire communiste.

a) La mémoire gaulliste.

Elle se fonde sur un discours très célèbre prononcé le 25 août 1944 pour la Libération de Paris. C'est un discours très patriotique, construit sur de nombreuses anaphores, « Paris.., Paris..).

Ce discours met en avant les résistants français qui auraient libéré seuls la France. Les alliés sont évoqués, on parle de leur concours, un euphémisme par rapport à l'aide centrale qu'ils ont pu apporter.

On parle de l'ennemie sans jamais le citer, l'ennemie n'est jamais décrit, appelé par son nom pour ne pas à avoir

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