Le libre échange est-il toujours favorable à la croissance des pays en développement ?
Dissertation : Le libre échange est-il toujours favorable à la croissance des pays en développement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gat0 • 9 Janvier 2020 • Dissertation • 1 050 Mots (5 Pages) • 1 280 Vues
Dissertation Echanges et relations internationales
Sujet n°3 :
Le libre échange est-il toujours favorable à la croissance des pays en développement ?
Problématique : L’insertion des pays en développement dans les échanges internationaux constitue-t-elle toujours un avantage pour leur croissance ?
Plan détaillé
- Selon les théories classiques, le libre échange favoriserait forcément la croissance des pays en développement
- Les thèses Classiques de Smith et Ricardo et le modèle HOS
- Le libre-échange permet une augmentation de la concurrence et la création d’une économie d’échelle
- Mais le libre-échange comporte des limites qui peuvent mener à des comportements protectionnistes et ne peut réellement fonctionner que sous certaines conditions
- Rapports de force inégaux , dualisme qui augmente les inégalités, échange inégal et Pays Moins Avancés (occidentalisation des classes dominantes, augmentation des importations, ralentissement de la croissance)
- Protectionnisme préférable théorie de List et différentes formes (développement des PDEM
Introduction
Le libre-échange est un principe en faveur de l’abolition des frontières commerciales et des obstacles à la circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes entre les pays du monde.
Des économistes comme Adam Smith ou David Ricardo se sont penchés sur la question et ont développé certaines théories telles que la loi des avantages absolus ou la théorie de l’avantage comparatif qui permettraient de créer de la croissance. Mais le libre-échange comporte aussi des limites que nous présenterons dans le développement.
Dans une première partie nous verrons que le libre échange s’appuie sur des théories classiques qui et qu’il comporte divers avantages économiques. Dans une seconde partie nous montrerons que le libre-échange n’est pas suffisant à la croissance car il comporte des limites qui peuvent justifier le recours au protectionnisme.
- Selon les théories classiques, le libre-échange favoriserait forcément la croissance des pays en développement et serait nécessaire à leur développement
Le libre-échange serait une condition nécessaire à l’augmentation du PIB grâce à la mise en œuvre des avantages comparatifs.
- Les thèses Classiques de Smith et Ricardo et le modèle HOS : la spécialisation comme facteur de croissance économique
Adam Smith et David Ricardo sont des pères de l’économie classique. Ils ont développé des théories qui prônent l’ouverture aux échanges et incitent les pays à se spécialiser dans les productions pour lesquelles ils disposent d’un avantage comparatif, c’est-à-dire les désavantages les plus faibles. On retrouve également le modèle HOS (Hecksher, Ohlin, Samuelson) qui s’inspire de la théorie de Ricardo et dit que chacun doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède une meilleure dotation en facteurs, ainsi les pays pauvres n’ont d’autre choix que de se concentrer aux productions de main-d’œuvre.
Selon ces théories le libre-échange permet l’exportation des productions et une ouverture sur de nouveaux marchés internationaux.
- Le libre-échange permet une augmentation de la concurrence et la création d’une économie d’échelle
La théorie du libre-échange se base sur l’organisation du travail. Il existe une division du travail qui implique de diviser la production, les pays ne produisent donc plus qu’une partie du produit final qui sera vendu sur les marchés mondiaux. La spécialisation s’applique aux individus, aux entreprises, aux machines et à la technologie, elle peut générer d’autres avantages en terme d’efficacité et de productivité.
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