Le génocide tsigane
Mémoire : Le génocide tsigane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilnfrt • 1 Juin 2022 • Mémoire • 277 Mots (2 Pages) • 305 Vues
Après la guerre, la discrimination à l'égard des Tsiganes s'est poursuivie en Europe centrale et orientale. La République fédérale d'Allemagne a décidé que toutes les mesures prises contre les Tziganes avant 1943 étaient des mesures officielles légitimes contre les criminels et non le résultat de politiques fondées sur des préjugés raciaux. La décision a fermé la porte à toute réparation pour les milliers de victimes tsiganes qui ont été emprisonnées, stérilisées de force et expulsées d'Allemagne alors qu'elles n'avaient commis aucun crime. La police criminelle bavaroise a même repris les archives de recherche du régime nazi, y compris celles des Tziganes vivant dans le Grand Empire allemand.
Ce n'est que fin 1979 que le Parlement de la RFA a reconnu le caractère raciste de la persécution nazie des Tsiganes, ce qui a permis à la majorité des Tsiganes d'exiger des réparations pour les souffrances et les pertes subies sous le régime nazi. À ce moment-là, cependant, de nombreuses victimes étaient décédées. A la fin de la guerre, les Tsiganes sont absents des procès de Nuremberg. Cependant, le génocide sera reconnu en Allemagne en 1982. En Hongrie, un musée consacré au génocide a été créé en 1998. Chaque année depuis 2001, le pays commémore les Tziganes victimes du génocide et consacre un cours à l'histoire de tous les adolescents. En France, malgré l'accueil du premier Sommet européen sur l'inclusion des Roms, le génocide tsigane reste méconnu. De même, si le manuel anthropométrique disparaît, il sera remplacé par un manuel de circulation qui ne constitue ni une pièce d'identité ni une preuve de nationalité, encore moins un passeport. La méfiance et l'exclusion viennent souvent de l'ignorance de l'autre partie.
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