Laïcité en Italie
Étude de cas : Laïcité en Italie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Un_pseudo • 7 Janvier 2017 • Étude de cas • 664 Mots (3 Pages) • 1 312 Vues
Pendant de longues années, en Italie, un conservatisme religieux de la religion catholique, lui accordant un statut privilégié via le Statut Albertin (= loi fondamentale perpétuelle et irrévocable de la Monarchie) par le passé et via les Accords du Latran, entre l'Italie et le Saint-Siège, consacrant la religion catholique comme la seule religion de l’État.
Contrairement à la Constitution française , la Constitution italienne ne fait aucune mention directe à la laïcité, cependant en 1971 la Cour constitutionnelle définie le principe de laïcité et refuse toute immunité juridictionnelle aux Accords du Latran et inscrit l'article 7 de la Constitution italienne « l’État et l’Église catholique sont, chacun dans son domaine, indépendants et souverains » et , de part son caractère suprême, ce principe ne peut maintenant plus être modifié ou supprimé.
Par la suite, le juge constitutionnel a élevé le principe de laïcité au rang de « principe suprême de l’ordre juridique italien » .
Ainsi en matière de lois , les articles 8, 19 et 20 de la Constitution garantissent les libertés individuelles et collectives quant à la religion.
L’article 19 suppose la liberté religieuse comme liberté de foi et comme liberté de pratique religieuse.
L’article 3 interdit quand à lui toute discrimination pour raisons religieuses.
L’article 2 reconnaît et garantit les droits inviolables de tout individu en matière de liberté de religion et de culte. Les articles 17, 18 et 21 garantissent la liberté d’expression, d’assemblée et de réunion et la liberté d’organiser des associations religieuses.
En 1984, l’État et l’Église catholique sont définitivement séparé bien que celle-ci ainsi que ses principes font partie officiellement du patrimoine historique du peuple italien.
L'Italie reste cependant un pays où la religion occupe une place importante.
En effet seul 6% de la population est non croyante. Les chrétiens sont ceux représentant la part la plus importante avec 85% de catholiques et 5% d'orthodoxes et protestants. Les musulmans et les juifs sont beaucoup moins présents puisqu'ils ne représentent que 2% chacun.
La loi renforce cette importance en interdisant le blasphème, comme l'indique l'article 724 du code pénal.
Les Accords du Latran quant à eux affirment que " Les principes du catholicisme font partie du patrimoine historique du peuple italien "
Cette présence religieuse conduit à des décisions qui vont à l'encontre de la laïcité.
Par exemple les écoles publique subissent la présence obligatoire du crucifix dans leurs établissements et l'enseignement de la religion, principalement catholique a raison de deux heures par semaine de la maternelle à l'école primaire et d'une heure par semaine du collège au lycée. Ses cours sont facultatif et peuvent êtres remplacés par des activités didactiques cependant pour des raisons budgétaires peu d'élèves se passent de ses cours. Selon la Conférence épiscopale
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