La seconde guerre mondiale (1939-1945)
Dissertation : La seconde guerre mondiale (1939-1945). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Johan Prevost • 17 Décembre 2020 • Dissertation • 3 589 Mots (15 Pages) • 1 342 Vues
Chapitre 18 : La seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Introduction :
L’agression de l’Allemagne nazie contre la Pologne le 1er septembre 1939 déclenchant une guerre qui va rapidement s’étendre à la plus grande partie de l’Europe et aboutir à la domination du continent par Adolf Hitler. L’entrée en guerre de l’URSS en juin 1941, puis des EU en décembre 1941, transforme le conflit en un affrontement mondial entre les État fascistes d’une part et les démocrate alliées à l’URSS de l’autre, aboutissant à la victoire total de ces dernières en 1945.
A) Les belligérants.
1- Les forces en présence.
Dans la guerre qui s’annonce, les Alliés franco-britanniques jouissent de la supériorité économique et humaine. Ces derniers bénéficient des immenses réserves humaines de leurs empires coloniaux. Tandis que l’Allemagne est privée de l’accès à certaines matières premières. L’Italie manque de pétrole et de fer. L’Allemagne possède toutefois la suprématie militaire, c’est par l’équipement moderne que les allemands dominent.
La France ne possède aucune division blindée et sa défense aérienne est insuffisante.
Les Allemands dominent aussi sur le plan de l’aviation.
Seul les forces maritimes alliées sont supérieurs.
2- Le rôle de l’opinion publique
Étroitement encadrée, soumise au Führer, l’opinion allemande fait bloc autour de son chef.
Tout autre est l’état d’esprit en France où règne une morne résignation, alimentée dans l’opinion par la conviction que l’on ne pourra résister à l’Allemagne.
Face à une Allemagne soudée, la France apparaît désunie, dans sa majorité l’opinion refuse la guerre. Sans être euphorique, le moral britannique apparaît en regard plus ferme et résolu.
Hitler désire une guerre courte dans laquelle l’économie du Reich ne risque pas de s’essouffler.
Mal préparées à la guerre, les démocraties songent d’abord à gagner du temps. Les gouvernements et les états-majors français et britanniques adoptent donc une politique et une stratégie « d’attente », essentiellement défensive, avec l’espoir que le réarmement britannique, le blocus de l’Allemagne, les évolutions des EU, la mobilisation des neutres effrayés par les ambitions nazies et la mise en état de guerre des ressources de leurs empires coloniaux modifieront leurs rapports de force au détriment de l’Allemagne.
B) Les victoires allemandes en Europe (1939-1940).
1- Le Blitzkrieg en Europe du Nord.
Le second conflit mondial s’ouvre à l’aube du 1er septembre 1939 lorsque, utilisant le prétexte de simulacre d’un raid polonais en territoire allemand, la Wehrmacht (armée de terre du Reich) pénètre sur le territoire de son voisin. En sept jours, l’armée allemande parvient devant Varsovie. Partout les Polonais, encerclés, se rendent, tandis que leur État se décompose (fuite des fonctionnaires et exode des populations). Le 17 septembre, l’URSS, qui honore les clauses secrètes du pacte germano-soviétique, attaque à son tour la Pologne. La ville se rend le 27 septembre. Dès le lendemain a lieu le quatrième partage historique de la Pologne, entre l’URSS et l’Allemagne. Hitler compte faire de ce territoire une réserve de main d’œuvre pour le Reich. L’exploitation et le massacre des individues jugées inférieurs commence. Hitler a l’intention, d’attaquer immédiatement à l’Ouest. Mais les conditions météorologiques l’amènent à différer cette offensive. A partir du 16 octobre commence la « drôle de guerre », intermède de sept mois sans opérations militaire d’envergure.
Staline fait capituler la Finlande le 12 mars 1940.
Au Danemark, l’occupation se réalise sans difficultés.
En Norvège, une résistance s’organise.
Le Fiasco scandinave met en relief l’improvisation brouillonne des Alliés. Il aboutit, en Angleterre, au remplacement de Chamberlain par Churchill.
2- La défaite française (juin 1940).
Dès mars 1940, tout est prêt pour une attaque contre la France. Hitler attend le moment favorable. Le plan allemand prévoit une offensive de rupture par les divisions blindées au point le plus faible de la défense française, à travers les Ardennes, vers Sedan.
Les français ne possèdent que 3 divisions blindés face à 10 pour les allemands, l’inégalité est encore plus criante dans les airs.
Plus grave encore sont les dissensions entre les Alliés eux-mêmes, chacun suspectant l’autre de faire bon marché du destin de son partenaire.
Méfiances réciproques, querelles stratégiques et improvisations diverses ne rendent que plus décisive l’attaque foudroyante du 10 mais. Tandis que les Pays-Bas sont écrasés en cinq jours, le bombardement de Rotterdam faisant à lui seul 40 000 victimes, le gros des forces allemandes passe la Meuse et fonce vers Sedan à travers les Ardennes.
Le 28 mai, les belges capitulent.
Le gouvernement français se réfugie à Tours, puis à Bordeaux. Le 10 juin, Mussolini, qui veut aborder les futures négociations de paix en position de force, déclare la guerre à la France. Le 22 juin à Rethondes, le gouvernement français, présidé depuis le 16 juin par le maréchal Philippe Pétain, signe l’armistice.
3- La bataille d’Angleterre (juillet-octobre 1940).
Du côté britannique, l’arrivé au pouvoir de Churchill clôt définitivement l’ère des compromis avec le Reich.
Ne pouvant aligner que 900 avions face aux 1200 bombardiers et 1000 chasseurs allemands, le RU, désormais seul face à l’Allemagne, ne semble pas apte à résister. Quad s’engage, le 13 août 1940, la bataille d’Angleterre, le plus grande bataille aérienne de l’histoire, à la surprise générale l’Angleterre fait face. Les Anglais opposent leurs chasseurs modernes, plus rapides et mieux armés.
A partir du 7 septembre et durant plusieurs semaines, Londres est bombardée toutes les nuits.
Les Londoniens font face au Blitz avec discipline et courage. Rien ne vient à bout de la résistance anglaise.
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