La participation éléctorale

Rébecca AUBARD

Question 1 :

Le droit de vote donné à l’ensemble des citoyens sans conditions de fortune, d’hérédité ou de capacité s’appelle le suffrage universel.

Question 2 :

L’abstentionnisme électoral est l’attitude de ceux qui s’abstiennent d’exercer leur droit de vote.

Question 3 :

L’abstentionnisme électoral peut avoir plusieurs explications. Des facteurs institutionnels (mode de scrutin, type d’élection, …) des facteurs structurels (niveau d’étude, critères socio-démographiques) mais aussi simplement politique (enjeu, campagnes,… ).

Question 4 :

Le sentiment d’incompétence politique est surtout présent dans les catégories populaires qui vont beaucoup s’autocensurer et considérer qu’ils ne sont pas compétents pour les actions publiques (manque de capitaux, de carnet d’adresse, difficulté relationnel, manque d’aisance à l’oral).

La participation électorale est le fait pour un individu d’aller voter ou de s’abstenir.

La participation électorale (et donc l’abstention) peut s’expliquer par des variables individuelles socio-économiques : l’âge, le revenu, le niveau de diplôme,… mais aujourd’hui l’augmentation de l’instruction, ou encore la montée des classes moyenne remette en cause cette simple interprétation.

La participation électorale peut s’expliquer en fonction du contexte politique : par exemple, l’abstention massive aux élections municipales de mars 2020 s’explique par le contexte du Coronavirus.

Par le fait de la nature de l’élection elle-même, l’abstention est plus forte aux élections européennes qu’aux élections présidentielles.

Cette abstention peut venir des personnes qui ont une faible intégration sociale et un faible intérêt pour la politique ou bien des personnes qui s’abstiennent par choix, comme une sanction de l’offre politique: ils ne se reconnaissent dans aucun parti, leur abstention est une forme de protestation.

La participation électorale peut être aussi changeante : voter pour un parti puis pour un autre, voter à une élection et s’abstenir à une autre.

Certains changements de la société comme par exemple, l’appartenance religieuse qui aujourd’hui s’est affaiblie, et qui est donc moins un déterminant du vote. Ou des situations de plus en plus hétérogènes au niveau des ouvriers entrainant la diversification de leur vote. Elle peut aussi refléter le déclin de l’identification politique, par exemple le clivage droite/gauche s’affaiblit, au profit de nouveaux partis.

En tout état de cause, c’est bien un ensemble d’effets entremêlés qui établit la participation électorale.

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