La guerre civile espagnole

La guerre civile espagnole, également appelée guerre d'Espagne, a commencé en juillet 1936 avec le coup d'État orchestré par le général Francisco Franco jusqu’en mars 1939. Elle est l’un des évènements majeurs du XXe siècles. Ses conséquences eurent une grande importance dans la préparation de la seconde guerre mondiale. Ainsi, elle permit à Adolf Hitler et à Benito Mussolini de favoriser leurs armements et la création d’unités nouvelles. Quant à Joseph Staline, ce fut une expérience politique et policière, la guerre d’Espagne donnant un exemple sur l’influence du communisme dans un autre pays. Nous pouvons nous demander en quoi la guerre d’Espagne est-elle devenue un champ d’affrontement des régimes totalitaires. Nous verrons tout d’abord les impacts de la guerre civile sur le territoire espagnol puis, dans un second temps, nous verrons le soutient apporter par les différents régimes totalitaires lors de cet affrontement.

Tout commence avec la IIe République espagnole, dirigée par le président Manuel Azana, mais elle n’est tout de même pas stable. Les réformes engagées par la gauche républicaine ne satisfont pas les classes populaires. En 1934, la droite entre au gouvernement mais doit immédiatement faire face à des grèves insurrectionnelles. Ces manifestations se terminent en bain de sang, et la gauche réagit en formant un parti, du nom de « Front Populaire ». Aux élections de février 1936, le « Front Populaire » remporte la majorité des voix. Un nouveau gouvernement est formé. Mais très vite des anarchistes refusent ces élections et ce gouvernement. Aussitôt commence une vague de grèves, d’attentats, d’assassinats, de violence...D’un côté les fascistes dirigés par Franco veulent changer la situation, de l’autre les républicains pensent que la République en place ne fonctionne plus convenablement : c’est le début de la guerre civile. Aux nationalistes, appuyés par l’armée et le clergé catholique, s’opposent les républicains, et les partis du Front Populaire soutenus par Staline qui laisse l’espoir de vaincre Franco, alors que son objectif est d’influencer le pays du communisme. A Barcelone, à Madrid, à Valence les milices populaires prennent l’offensive. A la fin de l’année 1936, les nationalistes franquistes tiennent la partie occidentale de l’Espagne à l’exception des provinces basques. Les républicains conservent, hormis le Pays Basque et les Asturies, la plupart des provinces orientales et Madrid où fut repoussée une première offensive de Franco. En avril 1938, les troupes franquistes parviennent à couper Madrid de Barcelone. Les républicains tiennent un an, mais le 28 mars 1939, l’armée nationaliste occupe Madrid et le 18 octobre, Franco, devenu le « Caudillo » y installe son gouvernement. Il met en place son seul parti unique, « La Phalange » et supprime l’exemption des régionalismes puis interdit les partis d’oppositions. Franco met en place un nouveau système politique avec des valeurs idéologiques et des structures totalitaires fascistes qui peuvent se comparer au système Nazi ou Italien. Ces valeurs soutiennent la piétée catholique, la famille ou encore l’unité nationale. De plus, l’Etat contrôle entièrement l’économie, il n’y a plus d’élections libre et les députés sont directement nommés par Franco lui-même. Durant cette guerre il y’a eu plus de 600 000 morts et 400 000 espagnols en exil qui en majorité étaient tous républicains, se repliant vers la France.

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