La démocratie libérale, âge d’or et de contestation
Cours : La démocratie libérale, âge d’or et de contestation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elisasalrx • 10 Décembre 2022 • Cours • 4 492 Mots (18 Pages) • 298 Vues
PART 4 : La démocratie libérale, âge d’or et de contestation.
A) Concilier liberté politique et libéralisme économique
La voie Française est un exemple de la conciliation économique et politique en ouvrant au XVII -ème siècle, l’âge d’or. L’époque de la IIIème république, qui s’écoule de 1870/1875 à 1940. C’est une période d’adaptation progressive avec une synthèse politique entre une tradition politique et monarchique, héritage révolutionnaire et libéralisme. Le libéralisme est envisagé comme l’ensemble des libertés. Liberté individuelle, liberté d’expression, liberté politique, liberté de conscience... L’avantage du libéralisme assure une partie de la propriété parce que le libéralisme défend la liberté de propriété, cela défend l’initiative individuelle et le refus de l’intervention de l’état trop importante. Autre tradition, la liberté politique avec le suffrage universel, démocratie sociale avec intervention de l’état pour corriger la brutalité de l’économie, avec la 2ème révolution industrielle avec des dégâts sociaux sans conséquent. En face, le courant socialiste donne une autre analyse qui veut corriger les abus des bouleversements économiques dû à l’industrialisation avec le socialisme qui est d’une dimension utopique. Karl Marx qui propose et explique combien le capitalisme oppresse les hommes et qu’il faut redistribuer cela. Le 4 sept 1870, chute de l’empire et installation d’une république conservatrice, Adolphe Thiers qui fait figure d’un républicain modéré. Entre 1871 et 1875, le débat politique porte sur la nature du Régime, on hésite entre monarchie et république. Il y a des royalistes qui s’opposent aux républicains et met en avant la possibilité d’une monarchie. L’amendement Wallon en janvier 1875 qui précise le président de la république en 7 ans. Ce modeste amendement qui évoque la république. Il met en place un régime d’assembler, 2 assemblées :
- Chambre haute (sénat)
- Chambre basse (député) = représentation du peuple et vrai débat. Les députes sont votés par les citoyens de plus de 21 ans avec 6 mois de résidence.
- Le président de la république est voté par les parlementaires.
Cette III -ème république est une synthèse politique entre les républicains et les royalistes. Entre l’héritage révolutionnaire et anarchiste. En 1879, Grévy qui va rompre la tradition et demander à, l’assemblée nationale un vote d’investiture afin de devenir chef du gouvernement. Cette demande donne à la III -ème république l’identité de régime parlementaire.
La IIIème république s’installe dans la société et possède un certain nombre de progrès politique et sociétaux. La république des républicains visant à donner la république aux républicains. 1881, loi de la liberté de réunion. En 1884, élection des autorités locales aux suffrages universelles. Les lois Ferry, qui visent à rendre l’école obligatoire, l’ambition est de donné une instruction aux citoyens. L’école doit être au service de la République. La république fait face à des oppositions. Le boulangisme avec le général Boulanger, césarisme, confié le pouvoir à un homme fort comme Caesar. Tradition autoritaire, militaire, se présentant à plusieurs élections, populismes. Ceci montre la fragilité de la république au cours de cette crise. Evidemment, le but est de renforcé la république suite à cette fragilité.
La crise de l’anarchisme, la menace de la résurgence du socialisme utopique avec Proudhon, qui s’engage dans la voix de la violence, avec divers attentats. Il parle de la propagande par le fait, conduisant à la réaction.
L’affaire Dreyfus, à l’origine est une erreur judiciaire, condamnation au bagne d’un sous-officier. La révélation de l’erreur judiciaire coupe la société en 2, les dreyfusards et les anti-dreyfusards, teinté d’antisémitisme. Les dreyfusards distinguent que la raison d’état n’explique pas tout, avec les droits de l’individu, la justice sont prioritaires.
Sur les Etats-Unis avec la poussé démocratique américaine, les institutions ne changent pas mais le pays avance vers une plus large démocratie. C’est le 13 -ème amendement, de 1865 abolition de l’esclavage, 15 -ème amendement en 1869 avec le suffrage universel, élargissement qui devient la base de la démocratie américaine. La pratique se répand. Les femmes ne participent toujours pas mais dans certains états elles ont le droit. Ce qui est intéressant est l’approfondissement de la vie politique. 2 partisans : les démocrates et les républicains.
Dans ce cadre, 2 conventions servent à désigner le candidat. Ce sont des fêtes, des défilés, décoration avec l’éléphant républicains et l’âne la démocratie. Mobilisé ses troupes, le clientélisme qui encadre les électeurs. Le clientélisme politique avec une dynastie et des chefs locaux très puissant. La création de caucus qui réunissent les élus de chaque partie pour réunir les élus.
B) Le XXème siècle : le temps des contestations.
A la veille de la première guerre mondiale, la démocratie libérale s’est imposée en Europe et Amérique du Nord. Du coté anglais, le modèle démocratique renvoie aux colonies anglaises. En Amérique Latine, le premier mouvement d’indépendance ouvre la voie à l’installation des républiques.
La guerre de 1914 est une épreuve pour les démocraties, c’est aussi un échec pour les démocraties parce que les démocraties étaient porteuses d’un idéal de civilisation. Au final ne permets pas d’empêcher un conflit armé. Dès l’ouverture du conflit en 1914, les démocraties ont la conviction, qu’il s’agit d’une guerre de droit contre la Barbarie. En France, la guerre est une lutte contre l’envahisseur allemand. Défendre le territoire national. Ces deux aspects expliquent que les sociétés acceptent de renoncer temporairement à un certain nombre de liberté. Une guerre indispensable pour protéger les acquis de notre démocratie. En Angleterre et en France ce met en place une union politique dites l’union sacré (union des syndicalistes, catholiques, socialistes...). Même phénomène en Angleterre, avec une exaltation du patriotisme, défendre la nation. La guerre se prolonge et cause problème à la démocratie.
A partir de 1915, la guerre dure et la question du renoncement de la liberté se constate. La situation de guerre contrevient à la démocratie. L’état mobilise la presse, avec la propagande et censure. Atteinte aux libertés d’expressions. C’est l’état qui mobilise l’économie, réquisitionne les matières, l’outil productif. Une atteinte à la propriété individuelle et atteinte à la démocratie. La démocratie est-elle compatible avec la Guerre ?
- En France, la nécessité fait lois. La défense du territoire fait qu’on accepte la mise à l’écart de la démocratie. L’ambition est de gagner la guerre. C’est une conscription et enrôlement des hommes. Également une justice d’exception avec des décisions sans appel. La liberté de réunion est suspendue et la liberté de la presse est suspendu. Les élections sont ajournées. La guerre pose la question : Qui dirige la guerre ? Les militaires ou les élus. Le compromis est de confié le pouvoir à Clémenceau “ je fais la guerre”
- Aux USA et UK, la situation est différente. Le danger est moindre et les pays ne sont pas envahies. Une observation de l’union des politiques pour établir une démocratie et finir la guerre. Mais les pratiques et les habitudes est assez peu perturbées, l’ensemble des libertés maintenue. Déjà, la guerre réagit comme un révélateur des limites de l’économie aux Usa, l’état prends un rôle d’organisateur de l’Economie. Il organise la production et insiste les productions à la production militaire. Une réorientation des productions. L’état répartie les matières premières, on observe en France. L’état acquiert un rôle d’organisateur de l’économie avec un dirigisme de l’économie. En France, UK, Usa, l’état insiste sur une augmentation de salaire car on ne peut pas se permettre des milices entant que guerre.
En France, en 1917, 1er salaire minimum.
En 1918, la démocratie sort victorieuse du conflit. Les empires autoritaires (Allemagne- Autriche/Hongrie) sont vaincus. Cette victoire de la démocratie, avec la signature de l’Armistice intervient comme un jugement qui montre que la démocratie est un régime solide. L’idée se répands que la démocratie est l’avenir de l’humanité, 1918-1919. L’avenir de l’humanité est une volonté d’instaurer une démocratie mondiale avec la SDN et l’installation de régime démocratique dans les pays contrôlés par les régimes autoritaires. L’exemple de la république de Weimar, en Allemagne, 1923, démocratie parlementaire et présidentielle. A l’échelle de la planète, une progression de la démocratie.
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