La Révolution Française

En 1789, la révolution française a renversé le gouvernement monarchique. Lorsque l'automne 1791 était arrivé, beaucoup craignaient que les forces réactionnaires ne pourraient revenir à la charge. Pour éviter cela, un gouvernement qu'on appelle une oligarchie exécutive fut désignée. Le roi renonça à ses pouvoirs, mais il lui était permis de rester sur le trône. De nombreuses personnes ne sont pas satisfaites de cela. Ils préféraient que le roi soit puni pour ses actes passés en réduisant son rôle à celui d'un symbole, et pour permettre au gouvernement de passer les lois dont la France avait besoin. C'est pourquoi ils pensaient qu'une république était nécessaire. 

  

 La situation de la France commença à se dégrader en 1792. La Convention devint le centre du gouvernement et les députés de la Convention votèrent des lois de plus en plus révolutionnaires. De nombreuses personnes furent tuées en héroïques résistances, mais elles ne parvinrent pas à repousser l'ennemi. Le roi fut arrêté le 21 juin 1792 et transféré à Paris, puis il fut jugé afin qu'on découvre s'il était responsable de la réaction. Le roi fut arrêté le 21 juin 1792 et transféré à Paris, puis il fut jugé afin qu'on découvre s'il était responsable de la réaction. 

  

Pendant la journée du 10 août 1792, les autres élus monarchistes avaient également été arrêtés. Selon Robespierre, ce fut là ce qui força la déclaration de la république. 

Ainsi, dès le 10 août 1792, il n'y avait plus de roi à la tête de la France. L'acte constitutionnel du 24 juin 1791, qui avait fait de Louis XVI l'arbitre suprême des lois et des réformes, ne cessait dès lors pas d'être en vigueur. Pourquoi donc la monarchie constitutionnelle fut-elle abolie ? 

La réponse est : le 10 août 1792. Le roi fut arrêté alors qu'il était venu demander au peuple français son point de vue sur la Constitution qu'il avait contribué à créer. Il s'agissait d'interpréter le sens de l'article 3, alinéa 2, du traité des Trois-Cents : « Le Roi, libre de sa personne et de sa volonté, est tenu d'observer la Constitution et les lois. » yyy Le 10 août 1792, Louis XVI accepta de se rendre à Paris pour rencontrer le peuple français afin qu'il puisse s'exprimer sur ce qui était à présent considéré comme l’interprétation du texte constitutionnel. Louis XVI accompagnait cette décision du Premier ministre, Fouche. Après une longue marche à travers la capitale, le souverain arriva place de la Révolution. 

Le 22 novembre 1792, les représentants de la France et de l'Autriche-Hongrie signaient avec le roi Louis XVI un traité qui mettait fin à la guerre de Succession d'Autriche et donnait sa souveraineté personnelle à celui-ci. Ce traité fut appelé Traité du 20 novembre 1792. En fait, ce traité fut signé en notre présence, à la Tour de l'Horloge.
Ce traité mettait en place par le biais des articles 7, 8 et 9 les conditions suivantes qui avaient été soulevées au cours du siècle précédent : 1° la France devait renoncer à ses revendications sur les Pays-Bas et d'Allemagne ; 2° l'Autriche devait renoncer à ses revendications contre la France sur le Rousillon. Les biens de la famille d'Orléans restaient à la France. Au cas où le fils du roi d'Espagne, âgé de moins de seize ans, serait capable d'exercer le pouvoir dans l'Espagne, il devrait être élevé en France. 

Le traité ne put être ratifié entièrement par le Parlement de Paris. Cependant, il fut approuvé ponctuellement par le 11 décembre 1792 (11 art. 3) et le 1er mars 1793 (réd. de 29 nov. 1792). Le traité fut ratifié par l'Espagne le 29 avril 1793 (réd. du 12 fév.). Le 13 janvier 1793, les représentants français et ceux de l'Autriche-Hongrie signèrent un nouveau traité qui confirmait rétroactivement le traité du 20 novembre 1792. Le 20 janvier, le gouvernement firent publier le texte de ce traité. 

Le 8 octobre 1791, les représentants français demandèrent au Parlement d'ajouter aux articles 7 et 8 du traité du 13 mai 1789 un nouvel article 11 qui affirmait que la maison de Bourbon serait éternellement maintenue sur le trône de France. Cette demande fut rejetée par le Parlement. 
Le 29 mars 1792, le peuple de Paris déclara la guerre à l'autorité royale de Louis XVI. Vers 14h30, les troupes du peuple occupèrent la place de Grève. L'armée, conduite par la Garde nationale, se retira dans la Tour de l'Horloge et s'y fortifia. 

Le 30 mars 1792, les révolutionnaires entourèrent la tour de l'Horloge et empêchèrent toute sortie. Le 31 mars, le roi déclara la levée en masse et ordonna à ses troupes de libérer la tour. Le 2 avril, les gardes nationaux, conduits par Lafayette, attaquèrent le Palais des Tuileries. Ce jour-là, ils étaient au nombre de 22 000. Vers 20h00, la Garde nationale prit les Tuileries par escalade et en chassa la famille royale. Le corps de Charles IX fut fusillé à la place de Grève. Le renvoi des Tuileries, par Saint-Cyr, n'était plus qu'un souvenir.

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