La Première Guerre Mondiale.
Étude de cas : La Première Guerre Mondiale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Okai Jaicompris • 24 Janvier 2018 • Étude de cas • 1 532 Mots (7 Pages) • 583 Vues
La Première Guerre mondiale est un tournant et un boulversement pour les sociétés de cette époque du fait du nombre de pays et de combattants qui s'opposent sur le front, des moyens technologiques employés, et de la mobilisation des sociétés et des économies à l'arrière. Suite à l'assassinat de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie le 28 juin 1914 dans un climat de fortes tensions nationalistes la première guerre mondiale commence en 1914 et s'appuie sur un système d'alliances militaires : d'une part la Triple Alliance qui réunit les empires centraux (Empire allemand et Autriche Hongrie mais également l'Empire ottoman et le royaume de Bulgarie ) face à la Triple Entente qui regroupe le Royaume-Uni, la France et la Russie et par le jeu des allances, l'ensembles des puissances européenes rentrent dans ce conflit avec nottament l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 nottament avec le télégramme de Zimmerman qui avec son contenu a accéléré l'entrée en guerre des Etats-Unis au près de l'Entente. Ce conflit mobilise toutes les sociétés et les économies du monde et s’achève en 1918. C'est est la première guerre mondiale de l’histoire de plus, c’est une guerre totale puisqu'elle mobilise la totalité des forces disponibles d’une nation afin de vaincre l’ennemi. C'est pourquoi l’expérience combattante ne se limite donc pas aux combats des soldats sur le front, elle touche également les civils présents à l’arrière, qui combattent qui eux aussi combattent pour la victoire de leur pays.
Pour étudier ce sujet, nous avons à notre disposition un corpus de documents. Le premier est une lettre tiré de Lettres de poilus daté du mercredi 14 juin 1916 et traitant d'un soldat qui écrit à sa mère lorsqu'il retourne au front après 6 jours de permission. L'auteur est Gastin Biron. Le second document est également une lettre écrite en novembre 1916 à Verdun par Pierre qui écrit à sa femme Edith et traitant des conditions de vie des combattants dans les tranchées. D'ailleurs nous pouvons remarquer que ces deux lettres ont été ecrites durant la bataille de Verdun puisque celle-ci s'étend du 21 février 1916 au 18 déembre 1916 .
Avec ces documents, nous pouvons nous demander comment se présente l'expérience combattante des soldats de la Grande Guerre. Avant de dévelloper le sujet, il serait intéressant de définir le terme d'expérience combattante. L'expérience combattante est la manière dont les populations ont vécu et ressenti la Grande Guerre.
Nous verrons dans un premier temps les violences du champs de bataille puis nous étudierons en seconde partie l'expérience de la durée et le fait de tenir dans une guerre longue voire interminable.
Les conditions de vie sur le front sont actroces et inhumainees. En effet, le manque de hygiène, de sommeil, de nourriture,... accompagne les soldats au quotidien. Cette idée est justifiée dans la lettre de Pierre dans laquelle il expose clairement son quotidien et avec l'expression « La vie est très dure » placée dès le début de sa lettre, cela montre que les conditions sont invivables et marquent l'esprit de Pierre. Au fil et à mesure de la lettre, il y a une gradation des conditions et l'anaphore « Sans hygiène. Sans repos. Sans Joie. Sans vie » montre explicitement que les conditions sont inhumaines et médiocres d'où le terme ''Les poilus'' qui leur était attribué en raison du manque d'hygiène. La 1ère eguerre mondiale a été d'une violence inédite pour les soldats combattants dans les tranchées. Cette violence est liée à l'utilisation de nouvelles armes avec les gaz de combat utilisés pour la première fois par les Allemands à Ypres en 1915. La téchnologie et la production de masse sont mises au service de l'effort de guerre qui conduit à une brutalisation des hommes et une déstruction des liens sociales. La vie quotidienne était faite de violence et de difficultés diverses avec la boue, les rats, les corvés, le froid... comme le témoigne Pierre lorsqu'il écrit à sa femme, Edith. D'après lui «les rats nous envahissent, les parasites nous rongent la peau», « nous vivont dans la boue » ou encore «ce vent glacial qui nous gèle les os ». De plus, les séquelles psychologiques et/ou physiques sont nombreuses et c'est pourquoi les soldats auront le surnom de ''gueules cassées''. Des millions d'hommes ressortent traumatisés de la guerre, on parle de génération de feu, car elle a été marqué par cette guerre totale et le retour à la vie social est complexe. Cette idée est retrouvée dans la lettre du poilu avec les termes : «Ce champ de
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