La Décennie québecoise des Amériques

Le 10 mai 1999 a Montréal lors d’un déjeuner de conférence au conseil des relations internationales, le premier ministre du Québec en date, Lucien BOUCHARD a tenu une allocution dans le but de lancer officiellement la Décennie québécoise des Amériques.

Ce discours adressé à certains représentants haut-placés tel que le Président du CORIM, celui de l’AMEQ ou encore quelques ministres visait à expliquer dans un premier temps comment le gouvernement concevait le projet de la Décennie québécoise des Amériques et dans un second temps de demander des collaborations pour favoriser ce projet.

Confrontés au libre-échange avec les États-Unis depuis un peu plus de 10 ans, le Québec a su privilégier sa différence linguistique et la force réelle de son identité pour abaisser les frontières économiques et commercer avec les États-Unis. Déterminés à protéger et à promouvoir leur langue et leur culture ils ont pris la décision d’être des acteurs dynamiques sur le continent et de jouer la carte nord-américaine.

Résultats des comptes un consensus s’est développé entre plusieurs partis et 10 ans plus tard le libre-échange rapporte de bon chiffre. On note une augmentation de 70% des exportations québécoises dans le monde entier et un accroissement de 16% concernant les exportations québécoises vers le reste du canada. Aussi, presque deux fois plus d’emplois québécois dépendent du marché international que du marché canadien. Il est également important de souligner qu’en 8 ans seulement, on dénote une augmentation de 155% des exportations québécoises vers les États-Unis. Les États-Unis ont pris la place du Canada comme premier partenaire commercial du Québec.

Pour que les résultats continuent d’être fleurissant, pour promouvoir les entreprises québécoises, protéger leurs parts de marché et les introduire plus facilement auprès des décideurs des pays étrangers, il est maintenant indispensable que les élus du Québec soutiennent les entreprises en rencontrant avec eux les décideurs a tous les niveaux. ‘’ C’est le bon sens économique, c’est le bon sens tout court’’ cite monsieur le ministre.

Grace à tous ces résultats qui s’avèrent être impressionnant en 10 ans la population québécoise prend conscience de l’enjeu économique que représentent les rapports entre les États-Unis et le Québec.

La redécouverte des États-Unis pour le Québec ne se limite pas qu’a l’économie et au commerce. Les relations institutionnelles se sont intensifiées, le Québec est devenu un acteur plus présent que jamais dans deux forums de poids, celui des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et celui des gouverneurs des Grands-Lacs. La présence culturelle québécoise aux États-Unis représente une extraordinaire carte de visite car en effet, environ 200 évènements québécois se déroulent aux États-Unis. On peut prendre l’exemple du succès de Céline Dion, des pièces de Robert Lepage ou encore les concerts de l’Orchestre symphonique de Montréal.

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