LA GUADELOUPE ET L'U.E

La guadeloupe et l’U.E

        Depuis une vingtaine d’années, l’archipel de la Guadeloupe bénéficie du soutien de l’Europe . Ce soutien financier vient compléter les aides nationales et régionales. Le "Programme opérationnel Guadeloupe " met en oeuvre des fonds européens qui représentent 871 millions d’euros pour la période 2007-2013. Ces fonds sont répartis de la façon suivante : le FEDER (Fonds européen de développement régional), le FSE (Fonds social européen), le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et le FEP (Fonds européen pour la pêche).

Ce programme a pour objectifs d’aider les entreprises, de construire des infrastructures, d’aider les agriculteurs, le tourisme, de participer à l’innovation, à la formation professionnelle, etc. Le développement durable et l’environnement font bien sûr partie des objectifs de ces aides.

         Comme d’autres territoires ultramarins français (et européens), la Guadeloupe est un espace introverti et peu ouvert à la mondialisation. ce phénomène n’est pas dû seulement à l’insularité puisque d’autres espaces insulaires de la région sont beaucoup plus ouverts au tourisme ou à la finance (les Bahamas, les îles Caïmans, etc.).

La protection sociale et économique de la métropole est la principale explication en ce qui concerne “l’isolement” de la Guadeloupe. Ainsi, la part de l’archipel dans le “commerce des caraïbes” est presque négligeable (9% des importations, 1% à peine des exportations). De même, la Guadeloupe ne fait pas partie de la communauté caribéenne (CARICOM) regroupant la majorité des Etats insulaires du Bassin Caraïbe dans une zone de coopération et de libre-échange.

La situation d’enclavement de la Guadeloupe est dû à plusieurs facteurs, dont celui de la cherté des prix. Cette cherté est subi par les habitants de l’archipel, mais elle est également responsable du manque d’attractivité touristique de l’archipel.

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