Archipel de la Guadeloupe des Antilles

La Guadeloupe archipel des Antilles, se trouve à 6200 km de la France métropolitaine, à 600 km au nord de l’Amérique du Sud, à 700 km à l’est de la République dominicaine. Elle a une superficie de 1628 km2, qui comprend une multitude d’îles. L’île était appelée autrefois Karukéra, l’ile aux belles eaux. En effet, de nombreuses chutes d’eaux sont imposantes, comme celle des écrevisses.

Le département de la Guadeloupe regroupe administrativement Marie Galante les iles des Saintes la Désirade, et Petite Terre, réserve naturelle.

L’ile de le Guadeloupe est composée de la Basse-Terre, zone volcanique qui est la plus grande de 848 km2, et de la Grande-Terre de 588 km2, où le tourisme se développe avec des hôtels et des plages, à l’abri des récifs coralliens. Ces deux parties de l’ile sont séparées par la rivière salée , un bras de mer et reliées par un pont.

En 1493, Christophe Colomb arrive à Capesterre-Belle-Eaux et nome l’ile « Guadeloupe » en hommage à la vierge du monastère royal situé dans la ville espagnole de « Guadelupe ».

La Guadeloupe est un département français d'Outre-Mer (principale ville : Pointe-à-Pitre), mais c'est aussi une région administrative.

La Guadeloupe est un département français d'Outre-Mer (principale ville : Pointe-à-Pitre; chef-lieu : Basse-Terre); c'est aussi une région administrative.

Cet archipel, situé entre les îles d'Antigua au Nord, de la Dominique au Sud, de la Martinique au Sud-Est, appartient au groupe des petites Antilles. Il se compose de deux îles principales (Basse-Terre, ou Guadeloupe proprement dite, et Grande-Terre) et d'îles plus petites (Marie-Galante, La Désirade, îles des Saintes et îles de la Petite Terre). Saint-Martin (partie française de l'île de Saint Martin) et Saint-Barthélemy, longtemps rattachées administrativement à la Guadeloupe sont, depuis 2007 des collectivités territoriales distinctes. Surface : environ 1380 km² ; population (2005) : 448 700 habitants. *

À l'instar d'autres îles des Petites Antilles, la Guadeloupe est probablement occupée par des groupes amérindiens précéramiques à partir de 3000 avant J.-C. comme semble l'indiquer la découverte récente de traces de culture sur brûlis sur l’île de Marie-Galante1. Cette période est dénommée Mésoindien ou Age Archaïque dans la nomenclature archéologique américaine. Vers le début du premier millénaire, des groupes amérindiens agro-céramistes migrent depuis le nord du Venezuela dans tout l'arc antillais. Cette période, le Néoindien ancien ou Age Céramique ancien comprend deux cultures bien identifiables par le style de leur production céramique : Huecan- et Cedrosan Saladoïde (anciennement dénommés Arawaks par les archéologues).

Vers le IXe siècle, ils laissent la place à la culture troumassoïde qui inaugure la période du Néoindien récent. Ces groupes ne proviennent pas d'une migration mais d'une transformation sur place des groupes antérieurs, profonde mutation encore mal expliquée mais où le climat, la démographie et des modifications sociétales pourraient avoir joué un rôle. La céramique troumassoïde est dérivée de la céramique cedrosan saladoïde, avec une extrême simplification du registre décoratif qui disparaît presque totalement. C'est sans doute tardivement, peut-être autour du XVe siècle, qu'une nouvelle population migre dans l'arc antillais depuis le Plateau des Guyanes. Ces peuples, les Kalinagos ou Caraïbes insulaires décrits par les

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