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L'enfance et la féminité dans le monde concentrationnaire nazis

Étude de cas : L'enfance et la féminité dans le monde concentrationnaire nazis. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2017  •  Étude de cas  •  4 276 Mots (18 Pages)  •  748 Vues

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Concours

national de la résistance et

de la déportation

Lycée Lapérouse Albi

L'enfance et la féminité niées dans le monde concentrationnaire

Ahballa Sarah

Ambarek Soraya

Hammoud Lina

Soumail Abdallah Zalihata

Introduction:

    Le nazisme a été fondé par Hitler.

 Le nazisme est né suite à la première guerre mondiale.

  Les futurs nazis ont subi un traumatisme et la déshumanisation liée à ce premier conflit total. Désormais, pour eux la vie humaine n'a plus d'importance.

Les nazis - et en accord avec les « thèses raciales » de Gobineau - considèrent qu’il existe plusieurs catégories d’humains dont la « valeur » est déterminée par l’appartenance à telle ou telle « race ». Il existe donc une hiérarchie raciale :

  • - La « race supérieure » constituée du peuple Germanique et  Scandinave : les Aryens
  • - Les « races tolérées » les Français, Espagnole, Italien…
  • - Les « races de sous hommes » (untermneschen) constituées surtout des Slaves mais aussi des prostitué(e)s, des homosexuel et des handicapés…
  • - Les « races parasites » constituées des Juifs et des Tziganes que la « race supérieure » se doit d’éliminer.

Hitler et le drapeau nazi

    Nous avons choisi la thématique de l’enfance et la féminité niées dans le monde concentrationnaire.

    On a tendance à penser que les hommes sont plus aptes à résister au danger que les femmes et les enfants sont plus faibles. D’autre part, dans une société «normale», «humaine», peu de personnes oseraient s’en prendre aux futurs citoyens et à leurs mères.

De nos jours encore on a tendance à faire passer les femmes et les enfants en priorité dans les situations de détresse.

Mais les nazis eux, n’ont fait aucune distinction entre les hommes, les femmes et les enfants.

L’important était qu’ils soient « d’une race inférieure ».

Quelle a été le sort des «plus faibles» dans le système concentrationnaire nazi?

L’idéologie raciale et la hiérarchie des «races»

Camps de concentration et d'extermination.

 

   Un camp de concentration est une installation où l’on enferme des personnes sur décision politique. Des gens qui sont considérés comme gênants pour le pouvoir.

  Tous les des camps de concentration sont aussi des camps de travail forcé. La mortalité y est très forte en raison des mauvaises conditions de vie, de travail et d'alimentation.

Le premier camp de concentration, Dachau en Bavière, fut créé en 1933 et servit de modèle à tous les camps de concentration.

   Un camp d'extermination est une installation dont le but est de tuer sans jugement et de la façon la plus « efficace » possible. Auschwitz en est le modèle le plus connu.

 Une petite partie des déportés est conservée provisoirement en vie pour effectuer les tâches de fonctionnement du camp, en particulier celle de destruction des corps des déportés assassinés (sonderkommandos).
La mortalité est extrêmement élevé puisque c'est le but de ce type de camp.

Les premières expériences de gazage ont lieu à Auschwitz au début de septembre 1941

 

Le système concentrationnaire nazi

L’entrée d’Auschwitz-Birkenau

I/ La déportation:

  Les femmes et les enfants furent déportés par voie ferrée ou, lorsque les trains n'étaient pas disponibles ou que les distances étaient courtes, par marche forcée ou par camions.

  Les Allemands utilisèrent à la fois des wagons de passagers et des wagons de marchandises pour les déportations. Les déportés ne recevaient en général ni eau ni nourriture pendant le voyage.  

  Entassés dans des wagons de marchandises scellés, les déportés enduraient une chaleur intense pendant l'été et des températures extrêmement basses en hiver, ce qui était notamment plus dur pour des femmes et des enfants. En-dehors d'un seau, il n'y avait aucune installation sanitaire. Les odeurs d'urine et d'excréments ajoutaient encore à l'humiliation et à la souffrance des déportés. Par manque de nourriture et d'eau, beaucoup mouraient avant d'arriver à destination.

Départ des femmes et des enfants vers un camp

Témoignage d’une victime de la déportation:

On nous a fait monter, les portes ont été cadenassées, l’aération ne se faisait qu’à travers de petits vasistas en hauteur, c’était l’aération pour les chevaux, bien entendu. Il y avait un bac vide, un genre de tonneau vide pour les besoins intimes et on nous a donné à chacun un pain, un morceau de saucisson et un morceau de margarine.

 L’atmosphère qui a régné jusqu’au 28 à midi, c’est quelque chose qu’il est très difficile de décrire, des cris, cris des femmes, cris des malades et des nourrissons, la soif.

 Et puis, le 28 en fin de matinée, nous sommes arrivés en Haute Silésie, Oberschlesien en allemand dans cette gare qu’on appelle Kosel. Depuis que c’est un territoire polonais. Et lorsque les wagons se sont arrêtés dans un bruit de ferraille, les wagons s’entrechoquant au moment du freinage, dans un bruit de ferraille, les SS. ont commencé à hurler sur le quai, curieusement, les premières phrases que j’ai entendues en allemand, c’était, c’était des hurlements, des gueulements, des gueulements . Beaucoup de gens étaient morts, d’autres étaient devenus fous.

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