Introduction à l'Amérique latine
Commentaire de texte : Introduction à l'Amérique latine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marilyne Sayegh • 10 Mars 2021 • Commentaire de texte • 1 664 Mots (7 Pages) • 472 Vues
Université de Montréal
Commentaire de texte
Discours de Fidel Castro
Par
Marilyne Sayegh
20144600
Département d’histoire
Faculté des arts et des sciences
Travail présenté à Madame Caroline MÉNARD
Dans le cadre du cours HST1044-A-A20
Introduction à l’Amérique latine
17 novembre 2020
Le document est un extrait du discours politique prononcé par Fidel Castro (1926-2016) à son procès, lors de sa défense, après l’assaut de la caserne de la Moncada qui forme le début de son avenir dans la politique cubaine. Connu sous le nom de « l’histoire m’absoudra », le discours traite des questions sur les droits, les principes fondamentaux de l’homme et les problèmes liés à la société cubaine. Castro a rapporté cette apologie à la population cubaine renfermée dans un système totalitaire. Ce discours fut le symbole de la libération de Cuba. Il porte sur l’histoire de l’île pendant le 20 e siècle pendant la tyrannie de Batista et la révolution cubaine qui a commencé en 1953. Né le 13 août 1926 à Birán, à Cuba, d’un père galicien, il est un homme révolutionnaire qui renversa le régime dictatorial de Batista et consacre sa vie à l’état cubain d’où il dirige le pays pendant 49 ans. [1]
Fidel énonce son discours le 16 octobre 1953 à Cuba. Il s’est intégré dans un mouvement révolutionnaire et il a fait plusieurs guérilleros. L’attaque à Santiago de Cuba mène à son emprisonnement. Lors de son procès, il parle pendant quatre heures pour défendre ses raisons et ses idées politiques.[2] L’ensemble des évènements débute par la monté de Batista. En 1933, Batista participe à la Révolution des sergents qui met la fin de la dictature de Machado. Il est élu président en 1940. Il tolère le Parti socialiste populaire qui accepte son gouvernement entre 1942 à 1944. Par coup d’état, en 1952, Batista reprend le pouvoir du libéral Grau San Martin. Il essaie d’éviter la montée d’un pouvoir libéral et réformiste. En mars 1952, deux oppositions s’unissent les orthodoxes et les insurrectionnels. Ils ont pour but d’éliminer le régime oppressif de Batista. Entre 1953 et 1956, il y eu beaucoup d’attentats contre les officiers du gouvernement et de l’armée cubaine. Par ailleurs, un jeune étudiant en droit milite contre la dictature de Batista en rejoignant le groupe insurrectionnel. À l’âge de 27 ans, Fidel Castro forme un mouvement révolutionnaire composé d’étudiant et d’ouvriers. Le 26 juin 1953, il attaque la caserne de la Moncada à Santiago dans la région de l’Oriente. Il voulait conquérir un arsenal afin que son mouvement de révolutionnaires possède des armes. Cependant, le plan était un échec total, car Castro a été pris par une contre-attaque de l’armée par surprise. Il est condamné en prison pendant 15 ans. À cette occasion, il rédige sa plaidoirie « L’histoire m’absoudra ». Il a succédé José Marti d’où il a continué son plan à renverser la dictature de Batista.[3]
Dans son discours, Castro dévoile la souffrance des Cubains qui vivent dans la pauvreté, les conditions de vie terribles du peuple et la corruption de la classe dirigeante. Le taux de chômage est très haut et le révolutionnaire cubain voulait changer cet aspect dans la société afin que la population gagne leur vie convenablement. Il y a un manque de liberté et les droits fondamentaux ne sont pas respectés. Il dénonce Batista et défend Cuba contre sa dictature. De plus, Castro identifie par des statistiques, les problèmes sociaux, économiques et politiques dans le pays. Les points les plus importants qu’il révèle sont ceux du chômage, de l’éducation, du logement, de la santé et l’industrialisation. Il a fait preuve de courage afin de donner l’espoir aux cubains. Il est le symbole de l’homme fort à Cuba. Par ailleurs, le but de son discours est de démontrer le viol de la Constitution effectué par Batista. Par ailleurs, l’économie de Cuba était dominée par l’autorité des États-Unis et l’île dépendait du pays américain. Cependant, dans le texte de la « Révolution à Cuba », le but n’était pas seulement de chuter le régime tyrannique, mais de mettre fin à un système capitaliste sur l’économie et la culture de l’île. [4]Sous le régime de Batista, Cuba a connu la corruption, l’inégalité, une répression d’opposant, de la torture et des exécutions.[5] Sur le plan économique, le salaire minimum est très bas, les revenus sont inégaux et le taux de chômage est à la hausse. 500 000 ouvriers agricoles souffrent de la faim et n’ont pas de terres pour semer leur propre jardin.[6] Dans les années 1950, le chômage et le sous-emploi atteignaient le plus haut niveau avec une disparité entre la ville et la campagne.[7] Au niveau sociale, l’analphabétisme est très élevé, l’accès au système de santé est restreint, la famine est présente dans les campagnes et la prostitution est nombreuse. Il y avait une fluctuation dans le niveau de scolarisation et d’alphabétisme entre les années 1920 et 1950. En 1953, ce niveau était le plus bas. Dans les campagnes, le taux d’analphabétisme était 4 fois plus haut que celui des villes.[8] D’un autre côté, l’objectif de Castro était un changement dans la société et la conduite du pays pour remettre Cuba sur la bonne voie économique et culturelle. Les cubains sont renfermés dans la dictature de Batista, alors pour combattre l’oppression et libérer ceux-ci, il a créé un mouvement révolutionnaire. En 1959, Batista est renversé par Castro. L’influence de l’URSS à Cuba mène à la rupture de la relation cubaine et américain. Cuba devient alors un régime communiste et Castro empêche la montée de l’impérialisme américain dans le pays. D’une part, à l’aide d’Ernesto Che Guevara, le développement du pays par une éducation sur le partage, l’effort de la communauté et le devoir était prioritaire. La collectivité sociale était mandataire dans un régime politique. La vision de ce régime devait répondre aux intérêts de la classe moyenne. Ils avaient pour objectif la réussite économique et la justice sociale dans un régime de l’extrême gauche. Or, Che Guevara et Castro rencontraient plusieurs problèmes tels que la différence de technologie, l’éloignement, la taille de l’entreprise qui sont trop petites pour être rentables et modernisées et le retard de la technologie dans le secteur agricole.[9] Le développement économique était très lent : le secteur de la pêche et la construction navale n’existaient pas, les réseaux routiers étaient manquants et l’industrialisation se fait refuser. Le développement social se faisait bien grâce à l’instauration des écoles et la formation des professeurs qui réduit le taux d’illettrés. Le travail est un devoir social. Tout le monde doit travailler pour la collectivité. Le chômage est éliminé grâce aux développements[10] des secteurs publics et la gratuité de ceux-ci.
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