Histoire les églises

Les obligations et les sacrements du chrétien

Tout d’abord, pour assure son Salut et éviter la damnation (Enfer), chaque chrétien doit respecter les obligations religieuses, notamment recevoir les sacrements (il y en a sept: baptême, confirmation, communion, pénitence, mariage, extrême-onction et ordination) ou confesser ses péchés et faire pénitence. Premièrement, le baptême marque l’entrée dans la communauté chrétienne. Le mariage, à l’époque, est un sacrement qui ne peut être défait. De plus, la religion se vit notamment dans les messes dites à l’églises, ou l’ont se rassemble pour prier, et recevoir le sacrement de la communion.

« vivre en bon chrétien », c’est songer à une vie après la mort, pour laquelle on doit gagner son salut près de Dieu, viser le règne de la vie éternelle, et donc respecter les enseignements de l’Eglise pendant la vie terrestre: prier Dieu chaque jour, assister à la messe, communier à Pâques. Faire l’aumône aux pauvres, des dons à l’Eglise, partir en pèlerinage, peut permettre aussi d’obtenir le pardon de ses fautes.

De nombreux pèlerins gagnent les lieux abritant des reliques de saints, se rendent à Rome sur le tombeau de Saint pierre, à Jérusalem sur celui du Christ, à Saint-Jacques de Compostelle. Les rituels pèlerins se multiplient, en même temps que les saints de nouvelles découvertes de leurs reliques: contexte de célébration de miracles, de prodiges, de dévotion.

L’année est rythmée par des fêtes religieuses, dont les deux pôles de Noël et de Pâques. Les villages sont regroupés en paroisses, avec leur église, leur curé, leur cimetière. Les chrétiens vivent dans la conscience d’une appartenance à un ensemble humain et moral, dont on doit éviter d’être exclu: ne pas vivre en état d’hérésie, ne pas risquer l’excommunication. Cette vision du monde modèle le comportement des individus: omniprésence du péché, enfer pensé comme une souffrance concrète après la mort. L’idée que la vie terrestre est le règne de l’imperfection, des inégalités, des péchés et des fautes, amène à côtoyer la mort comme une présence naturelle et familière.

Entre le 11e et 13e siècle, le christianisme connait de profonde évolutions. Il ne se présente plus seulement comme un pouvoir spirituel, c’est à dire qui guide les hommes dans le cadre de la religion mais aussi comme un pouvoir temporel, qui maintient l’ordre social et fait directement concurrence aux rois seigneurs.

L’église reprend en main les affaires politiques et sociales entre le 11e et le 13e siècle. Elle joue un rôle majeur dans la vie quotidienne.

La vie quotidienne au moyen âge s’organise donc autour de la figure du curé et de son église, souvent situé au centre du village. Le curé est chargé de la messe, de l’éducation religieuse des fidèles et des sacrements religieux, tel que le baptême.

LA VIE AU MOYEN AGE S’ORGANISE DONC SUR LE TEMPS DE L’EGLISE, QUI RYTHME LE QUOTIDIEN DES FIDELES.

En parallèle aux prêtres, qui organise la vie quotidienne des chrétiens, il y a les moines (clergé régulier). Les moines vivent reclus dans les abbayes qui sont des monastères sous la direction d’un abbé ou d’une abbesse. Ces abbaye s’inscrivent dans l’économie locale, elles font travailler des paysans, possèdent une forge, un moulin ou même une boulangerie. Elles possèdent de nombreux ouvrages rares dans leurs bibliothèques et deviennent ainsi les gardiennes du savoir antique.

Le culte des sains et les reliques: à partir du 11e siècle il existe en occident un essor du culte des saints et des reliques.

SAINT: personne qui à été canonisée par le pape

RELIQUES: objets ou ossements dont on croit qu’ils ont appartenu à un saint.

On considère généralement que les reliques possèdent un pouvoir magique, qui peut guérir ou exaucer des prières. L’église organise le culte des saints, notamment celui de Saint Jacques de Compostelle.

L’église lutte contre les ennemis de la religion chrétienne: il y a deux types d’ennemis, les autres religions (ceux enfants externe au christianisme) et ceux qui y sont internes (les chrétiens qui ne suivent pas le dogme (la règle) officiel: ce sont les hérétiques.

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