Histoire, les camps de concentration

Histoire : Activité TICE :

L’histoire du camp :

Belzec est une ville située dans le sud-est de la Pologne. Lors de l'occupation allemande de la Pologne pendant la 2nde guerre mondiale, cette zone était située dans le district de Lublin du Gouvernement Général de Pologne. En 1940, les Allemands installèrent un camp de travail forcé, les juifs étaient contraints d’édifier des fortifications et des fosses antichars, le long du fleuve Bug, qui formait la ligne de démarcation entre les portions de la Pologne, respectivement occupée par les Allemands et par les Soviétiques. Ce camp de travail a été détruit fin 1940.

En novembre 1941, un camp d’extermination est construit car les Allemands estimaient que la localisation de la Belzec (position centrale dans les zones de peuplement juif des régions de Lvov, Cracovie et Lubin) ainsi que la présence de bonnes liaisons ferroviaires étaient idéales pour son efficacité. Belzec fut le 2e camp d'extermination nazi à entrer en fonction, et le premier des camps « Action Reinhardt » (L’action Reinhardt est le plan nazi pour exterminer tous les Juifs dans le Gouvernement Général). Ce camp d’extermination était situé à environ 500 mètres de la gare de Belzec. Une petite déviation a donc été créée afin de relier le camp à la gare et ainsi assurer un contrôle total des déportations.

Belzec était divisée en plusieurs zones. Une première zone était consacrée à l'administration et à la réception. Elle était composée de la voie ferrée ainsi que d’une rampe qui servait à l’arrivée des convois de déportés. Une deuxième zone était le complexe d'extermination. Celle-ci était composée de chambres à gaz et de fosses communes. Un petit chemin fermé surnommé le « tube » reliait ces 2 zones. Le camp mesurait environ 300 mètres de côté, et était camouflé à l’aide de fil de fer barbelé.

Le camp d’extermination de Belzec démarre ces opérations de gazages mi-mars 1942. Des trains de 40 à 60 wagons, contenant 80 à 100 personnes entassées par wagon arrivaient à la gare de Belzec. Les wagons étaient amenés de la gare directement dans le camp. Les victimes arrivaient dans la zone de réception, les officiers allemands annonçaient aux déportés qu'ils étaient arrivés dans un camp de transit et qu’ils devaient remettre tous leurs objets de valeur qui étaient en leur possession. Les hommes étaient séparés des femmes et des enfants, puis ils étaient forcés de se déshabiller et de courir dans « le tube » qui conduisait à des douches qui étaient en réalité les chambres à gaz. Une fois les portes des chambres à gaz fermées, un moteur qui était installé dans une cabane extérieure était mis en marche. Ainsi le monoxyde de carbone acheminée par des tuyaux dans les chambres à gaz tua toutes les personnes présente à l'intérieur. Des groupes de prisonniers appelés Sonderkommandos étaient gardé en vie pour effectuer du travail forcé. Ils enlevaient les corps des chambres à gaz et enterraient les victimes dans les fosses communes, ensuite ils devaient nettoyer les wagons, puis trier les effets personnels des victimes afin de les envoyer en Allemagne.

En dix mois (de mars à décembre 1942) plus de 600 000 personnes ont été déportées et assassinées à Belzec. La majorité des victimes étaient juives des ghettos du Sud de la Pologne. Mais également des juifs d’Allemagne, d'Autriche de Bohême Moravie étaient également déportés ainsi que plusieurs centaines de Tsiganes. Les Allemands commencèrent à exhumer les corps des prisonniers exterminés au début d'octobre 1942, ils les brûlèrent dans des fours à ciel ouvert. Ils continuèrent jusqu'à la fin du printemps 1943, et ce jusqu'à ce que tous les prisonniers assassinés dans le camp fussent brûlés. En juin 1943, le camp d'extermination de Belzec fut démantelé. Les prisonniers restants qui avait été assignée comme main d'œuvre du camp furent soit abattu à Belzec soient déportés vers les camps d'exterminations de Sobibor. Les Allemands installèrent une ferme sur le site et y plantèrent des arbres et des cultures afin de camoufler la zone. L'armée soviétique libéra la zone du camp de Belzec à l'été 1944

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