Histoire du féminisme
Chronologie : Histoire du féminisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pauline Barbay • 22 Janvier 2017 • Chronologie • 647 Mots (3 Pages) • 655 Vues
HISTOIRE DU FEMINISME
L’histoire du féminisme date surement depuis que la femme elle-même existe.
La femme définit de « femelle de l’homme » par Denis Diderot, ou bien que trop souvent caractérisée de sexe faible, dans les sociétés occidentales chrétiennes, s’explique en grande partie par le fait que la femme serait la cause du péché originel.
Au cours des siècles la femme n‘aura surement jamais cessé de lutter pour sa condition, souvent contraint par une législation tournée en faveur de l’homme.
Dès l’antiquité la place de la femme est considérée inferieur face à l’Homme. En effet la femme était entièrement soumise au Pater Familia, et ne possédait aucun droit civique, et ne pouvait pas participer à la vie de la cité.
Par la suite la condition de la femme est à peu près semblable dans toute la chrétienté. Les femmes sont toujours privées de droits (politique : loi salique…) et sont réduites à la simple condition d’épouse ou de mère et doivent assurer les fonctions domestiques. Au niveau Ecclésiastique les femmes dont l’on doute de la possession d’une âme ne sont pas mieux considérées. Toutefois certaines femmes par leur histoire marqueront cette période. (Catherine de Médicis 1560)
L’époque moderne marque le début des réelles premières revendications de la femme.
En 1622 Marie de Gournay fille adoptive de Montaigne affermi dans son Egalité des hommes et des femmes que la femme n’est pas inferieur a l’homme par nature mais du a son éducation, propos soutenu par Condorcet. Au XVIII ème les femmes tiennent leur premier salon leur garantissant une certaine forme de liberté.
La révolution française permet une remise en cause de l’inégalité entre les deux sexes : en 1791 olympe de Gouges réclame l’égalité entre les hommes et les femmes dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Article 1 La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Cependant le code Napoléonien sera vécu une catastrophe pour les femmes, qui institue l’incapacité juridique de la femme mariée.
Le XIXème siècle peut être considéré comme un siècle progressif, durant lequel de nombreuses figures féminines apparaissent. Au début du siècle, Flora Tristan lutta pour le droit au travail de tous ainsi que la reconnaissance de l’égalité homme femme. Un peu plus tard elle sera suivit par Louise Michel qui écriera dans ses Mémoires : « La question des femmes est, surtout à l’heure actuelle, inséparable de la question de l’humanité. », Hubetine Auclert créée la Ligue française pour le droit des femmes avec Victor Hugo comme président d’honneur. Dans cette même lignée le secondaire s’ouvre aux filles, Jules Ferry institue l’école obligatoire pour les filles comme les garçons. A la fin du siècle Marguerite Durand créée la fronde quotidien entièrement dirigée et fabriquée par des femmes. Ainsi les femmes prennent de plus en plus la parole pour affirmer leur droit.
Au même moment le royaume uni accorde le droit de vote au femme pour les élections locales, c’est d’ailleurs en Angleterre avec le mouvement des militantes de la Women's Social and Political Union, surnommées les suffragettes que le combat pour la liberté des femme prend un tournant, utilisant la violence, la provocation et des actions spectaculaires comme s’enchaîner aux grilles du Parlement ou faire une grève de la faim. Ce mouvement donna une impulsion aux courants féministes dans toute l’Europe du XX eme siècle. C’est d’ailleurs en 1907 que Jeanne Chauvin devient la première avocate de France. Le droits des femmes commencent à être politiquement réellement entendu jusqu’au droit de vote des femmes en 1945. (1938 suppression de l’incapacité juridique des femmes du code civil de 1804, Léon Blum nomme 3 femmes sous-secrétaire d‘état)
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