Histoire du Québec
Cours : Histoire du Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar migperreault • 20 Octobre 2017 • Cours • 653 Mots (3 Pages) • 1 550 Vues
1. Concernant le taux de fécondité élevé à l’époque de la Nouvelle-France, pourquoi dit-on que les enfants sont les « bâtons de la vieillesse »?
Comme il n’y a pas de régime de retraite existant à cette époque, les parents doivent miser sur leurs enfants afin que ceux-ci puissent subvenir aux besoins de la famille lorsque les parents ne deviennent plus aptes à travailler (DVD, Leçon 3 : 44 :10).
2. Quels sont les deux effets les plus importants de la dispersion des Hurons pour la colonie française?
La dispersion des Hurons a eu pour effet de fournir du travail aux Français comme intermédiaires dans la traite des fourrures et a ouvert des marchés pour les produits agricoles dans la population française et dans les tribus semi-nomades de l’alliance française (Manuel du cours, p.106).
3. Quel événement entraîne une première vague importante d’immigration britannique dans la colonie nouvellement conquise?
La Révolution américaine engendra un important changement dans l’immigration britannique avec l’arrivée des Loyalistes quittant les États-Unis pour rejoindre la colonie britannique au Canada (Manuel du cours, p.111).
4. Quelles catégories de femmes jouissent d’une certaine autonomie juridique sous le droit français?
Seules les femmes adultes non mariées, des célibataires ou des veuves jouissaient d’une autonomie juridique sous le droit français (Manuel du cours, p.150).
5. Répondez à la question suivante, en deux pages (maximum), sur des feuilles séparées.
On a souvent dit que l’« habitant » de la Nouvelle-France était un esprit plutôt libre et indépendant, peu soucieux des conventions. Après avoir lu attentivement les textes suivants, montrez dans quelle mesure ceux-ci infirment ou confirment cette image.
Les mémoires à l’étude de Gilles Hocquart (Le Canada pendant la guerre de Trente Ans, 1737) et de Pehr Kalm (Voyage en Amérique, 1749), offrent une vision extérieure des mœurs et coutumes des Canadiens-français à l’époque de la colonie française. Ces deux personnages y livrent des comparaisons par rapport à d’autres populations : Hocquart les compare aux paysans de France, alors que Kalm les différencie avec la population des colonies anglaises des États-Unis et des Hollandais.
Pour Gilles Hocquart, étant donné la nécessité de s’adapter et de croître en Nouvelle-France, la Colonie française a fait preuve d’initiative et de débrouillardise. Cette adaptation a rendu les Canadiens habiles à réaliser diverses tâches : ils font leurs outils, construisent leurs maisons, nourrissent leur famille, etc., ce qui les rend généralement beaucoup plus indépendants dans leur quête de survie. De ce fait, ils ne sont pas ancrés dans le même métier, jour après jour, comme en France et ceci les rend donc plus libre dans leurs choix quotidiens. De plus, Hocquart met l’emphase, dans son mémoire, sur le fait qu’ils n’apprécient guère le mépris et les punitions et qu’ils sont fortement sujets à l’ivrognerie. Enfin, l’Intendant souligne qu’ils « n’ont point l’air grossier et rustique de nos paysans de France. », mais « ils sont naturellement indociles ». Ce dernier
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