Histoire de l'Ethiopie
Dissertation : Histoire de l'Ethiopie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jriot • 1 Décembre 2020 • Dissertation • 996 Mots (4 Pages) • 699 Vues
L’Ethiopie
Les pays développés voient leur part dans la production des richesses mondiales reculer. Depuis la fin des années 1990, leur part dans le PIB mondial est passée de 62 % à 45,5% tandis que les pays émergents y prennent une place croissante. En effet, les BRICS représentent désormais 25 % du PIB mondial (7 % en 1994). L’Éthiopie se situe au cœur de la Corne de l’Afrique de l’Est. L’Éthiopie est un pays agricole pauvre avec plus de 100 millions d’habitants. Ce pays est devenu la principale destination des investissements chinois en Afrique car les conditions de productions y sont très avantageuses. La part de la Chine ne cessant de baisser au profit de nouveaux producteurs tel que l’Éthiopie grâce au coût faible de leur main-d’œuvre et de la fiscalité, elle choisit d’y délocaliser ses industries de main-d’œuvre. Le pays va donc en profiter pour tenter de sortir de la pauvreté et devenir une nouvelle puissance industrielle en Afrique. Pourquoi faut-il nuancer les résultats du partenariat en ce qui concerne l’Ethiopie ? Dans un premier temps nous montrerons les transformations de l’Ethiopie grâce aux investissements chinois. Puis nous verrons qu’il faut nuancer les résultats de ces transformations.
L’Ethiopie, pays d’Afrique pauvre et agricole cherche à accélérer le développement de ses capacités industrielles. En effet, elle souhaite développer des parcs industriels (8 nouveaux parcs prévus pour 2020) ainsi que des ZES, (zone économique spéciale) des régions géographiques dans lesquelles les lois économiques sont plus libérales, c'est-à-dire plus avantageuses pour les entreprises, que celles pratiquées dans le reste du pays. Pour cela, elle tente d’attirer les investissements directs étranger (IDE). Si la Chine a décidé d’investir dans ce pays c’est notamment pour tirer profit d’une main d’œuvre nombreuse, compétitive et peu onéreuse car les coûts y ont augmenté. De plus, l’Ethiopie bénéficie d’une fiscalité très avantageuse (exemptions de droits de douane et des exonérations d’impôts pour 10 ans). La Chine y a développé́ des zones franches (libres de droits de douane et d’impôts) et des parcs industriels. Ces derniers sont accessibles grâce à la mise en place de nouvelles infrastructures de transport financées par la Chine. Le document 3 illustre cette innovation « Le nouveau train Addis-Abeba vers Djibouti » nous informe sur ce train, cette révolution construite et équipée par des entreprises chinoises permet de joindre le port en seulement 10 heures alors qu’il faut une semaine par la route. L’idée est de relier la capitale au port pour exporter les marchandises fabriquées. Interface maritime indispensable. La présence chinoise procure à l’Ethiopie des emplois, une qualification pour sa main-d’œuvre, des zones d’activités industrielles ce qui attire d’autres investisseurs. Les trois grands secteurs d’intervention de Pékin sont les routes, l’énergie et les communications. Ainsi, la modernisation de l’aéroport d’Addis-Abeba fait aussi partis des projets qu’inclut ce partenariat. Les nouveaux parcs industriels et zones économiques spécialisées génèrent des dizaines de milliers d’emplois. Plusieurs grands groupes d’habillement (H&M doc2) décident de s’implanter dans ce pays, puissance industrielle émergente
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