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H-1 La première guerre mondiale

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Par   •  22 Février 2018  •  Guide pratique  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  697 Vues

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H3 – LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

I/. L’expérience combattante

        1. Une guerre d’une ampleur inédite

        Depuis la fin du XIXe siècle, les tensions n’ont pas cessées de grandir en Europe. Elles s’expliquent par des rivalités à la fois économiques et coloniales mais aussi par des tensions nationalistes (querelle franco-allemande au sujet de l’alsace-Moselle, territoire revendiqué par les italiens).

        a. L’entrée en guerre

        Le 28 juin 1914, l’archiduc d’Autriche-Hongrie François-Ferdinand, rince héritier du trône est assassiné à Sarajevo par un anarchiste d’origine serbe Gavrilo Prinzip. L’Autriche réplique en adressant un ultimatum à la Serbie soupçonnée d’avoir organisée le crime. Cette dernière refusant de céder l’Autriche lui déclare la guerre le 28 juillet. En quelques jours, le mécanisme des alliances précipite l’Europe dans la guerre. Deux camps s’opposes alors : les empires centraux et l’Autriche-Hongrie et l’entente autour de la France, de la Russie.

        b. La guerre s’étend au monde

        D’aout à novembre 1914, des offensives des 2 camps échouent montrant un certain équilibre des forces en présence. On passe ainsi d’une guerre de mouvement à une guerre de position dite aussi « guerre des tranchées ». Les métropoles font appel à leurs colonies et en avril 1917, les USA s’engagent aux cotés de l’Entente au nom de la défense des libertés.

        c. L’année 1917, tournant de la guerre

        Sur le front, les offensives inutiles et meurtrières sapent le moral des troupes et les mutineries se multiplient. De plus l’Entente doit faire face au retrait russe (suite à la révolution Bolchévique en octobre 1917).

        d. 1918 : le dénouement

        Les allemands tentent au printemps 1918 leurs dernières offensives pour rompre le front. Mais l’arrivée des soldats américains créé le surnombre et surtout apporte une supériorité matériel décisive. L’Allemagne, épuisée et isolée signe l’armistice le 11 novembre 1918 à Rethondes.

        2. La violence de la guerre

        Par rapport aux conflits antérieurs, la puissance de feu et de destruction à été considérablement augmentée. Les armes classiques (mitrailleuses, canon…) ont été combinées à des véhicules à moteurs (tanks, avions…) ce qui a élargit les champs de bataille. L’armement chimique (gaz), s’il n’a pas été décisif a néanmoins eu des effets physique et psychologique très lourd.

        La première guerre mondiale est une guerre de masse. Les soldats qui quittent leur foyer à l’été 1914 sont persuadés de partir pour une guerre courte. L’enlisement du conflit entraîne une mobilisation sans précédent de millions d’hommes : environ 70 millions appelés sous les drapeaux de 1914 à 1918. Convaincus de la justesse de leur combat (la défense de la patrie), ils sont stimulés par une intense propagande qui exacerbe le nationalisme et diabolise l’ennemi.

        Les soldats enlisés dans les tranchés subissent une violence dans le genre nouveau. Les conditions d’existence y sont particulièrement effroyables : les poilus sont exposés à toutes les intempéries, dans la boue et au milieu des rats et de la vermine, connaissant la faim et la soif, le bruit et la peur des bombardements et enfin la crasse et la puanteur. La guerre d’usure est rythmée par les montées en première ligne, alternant avec les périodes de repos à l’arrière. Les batailles par leurs longueurs et par l’énormité des masses humaines qu’elles mobilisent, se transforment en véritables boucheries faisant parfois plusieurs centaines de milliers de morts. La bataille de Verdun qui s’étend de février à décembre 1916 a fait environ 270 000 morts français et 240 000 allemands. L’atrocité des combats, la vision quotidienne de la mort et les blessures subit par les soldats entraîne un processus de brutalisation des combattants. Le soldat trouve pour des moyens pour tenir : le sentiment de défendre les siens, la solidarité avec les autres combattants, le lien avec l’arrière ou l’attente d’une permission.

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