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DUBOIS

Aurélien

Étude de document Les mémoires de la guerre d'Algérie 

 La guerre d'Algérie débute le 1er novembre 1954 mais ne se termine pas officiellement le 19 mars 1962. En effet, les porteurs de mémoire des Européens d'Algérie et des harkis considèrent que la guerre ne s'est pas terminé le 19 mars 1962. C'est dans ce discours prononcé devant l'assemblée nationale algérienne par François Hollande le 20 décembre 2012.C'est ainsi que nous nous demanderons, comment à évolué depuis les années 1950 vis-à-vis de la guerre d'Algérie la mémoire de l'Etat français ? Nous analyserons dans un premier temps le cloisonnement des mémoire de la guerre d'Algérie dans les deux pays pour ensuite évoquer une reconnaissance officielle de celle-ci des années 1990 à aujourd'hui.

François Hollande appuie son discours, dans sa première phrase sur le terme « d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire ». Cette phrase débouche sur une reconnaissance officielle dans les deux pays. Mais cela n'est possible que si la vérité est suscité. François Hollande répété tout au long de son discours le mot « vérité » ainsi que le champs lexical de la dissimulation avec « oubli », « déni », « dissimulation ». Il dénonce implicitement la volonté gouvernementale algérienne de mettre « sous surveillance » toutes archives. Mais d'aussi minimiser le rôle des autres courants indépendantistes. Il accuse le parti unique, le Front de libération nationale appelé aussi FLN de présenter une seule histoire d'officielle qui peut être écrite et enseigné. Du coté français, la  loi de 1979 qui prévoit que les archives qui mettent en cause la vie privée, la sûreté de l'Etat ou la Défanse nationale ne peuvent être consultées avant un délai de 60 ans. Elles se ferment donc aux historiens. François Hollande regroupe dans cette reconnaissance tous les groupes de guerres comme les harkis, les pieds-noirs, les anciens combattants mais aussi les groupes plus actuels comme les historiens ainsi que les médiats. Il décrit aussi le quotidien tragique des personnes impliquées dans cette guerre qui n'a été reconnu que très tardivement comme il l'évoque dans « sur cette guerre, qui longtemps, n'a pas dit son nom en France ». Cette guerre a plongé différent groupe dans une quête de reconnaissance de souffrance. François Hollande admet qu'ils ont été responsables de plusieurs massacres tel que Setif et Guelma qui sont évoqués dans le discours et appuie sur le fait qu’après la guerre d’Algérie la France se dédouane des violence dans le but d'oublier cette période.

L'ancien président décide d'exprimer pleinement mais aussi tardivement une sorte de reconnaissance publique de la guerre ainsi d'un enterrement de la hache de celle-ci. Il fait référence dans son dernier paragraphe dans « Connaître, établir la vérité, c'est une obligation » que la connaissance passe par des archives or ce n'est qu'en 1992, soit 20 ans avant son discours que les premières archives ont été ouverte. Ce qui découla à un accroissement considérable de travaux, publications films de fictions, documentaires. Et donnera aussi matière aux historiens à aider à la « paix des mémoires » puisqu'ils ne pouvaient pas s'appuyer sur les témoignages étant donné qu'ils arrangent la réalité donc font manque d'objectivité. François Hollande en parle dans « il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives ». Les historiens créent une sorte d'équilibre spirituelle. Il ajoute que cette vérité pourra être connue de tous grâce aux supports que les historiens pourront utiliser tel que les médias, les documentaires, les expositions et qu'elle devienne publique et similaire dans les deux pays. Sa dernière phrase est explicative de ses intentions qui sont que pour lui une paix des mémoires repose sur la connaissance grâce aux historiens et la communication de celle-ci qui se fait de façon humble.

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