Dissertation sur Paris

Rédaction

(Composition sur l’étude de Paris)

Alors que l’urbanisation de la France s’est fait au XXe siècle en lien avec l’industrialisation, le développement de la société et l’intégration de la France dans la mondialisation à partir des années 1970-80, marque une nouvelle évolution : la métropolisation du territoire français.

En effet, sur des espaces urbains déjà constitués, le processus de métropolisation se caractérise par une concentration des activités, et en particulier des fonctions de commandement, elle-même source de concentration de la population. Ce processus permet la constitution de métropoles qui entrent en concurrence à des échelles spatiales différentes.

On peut donc s’interroger sur l’ampleur de la métropolisation et les transformations qui s’opèrent en France. Pour apporter une réponse à cette interrogation, nous aborderons le cas de Paris, en étudiant l’impact de ce processus aux échelles régionale, nationale, continentale et mondiale.

La France est constituée aujourd'hui d'un important réseau urbain très diversifié, en forme d’étoile. Paris, ville-monde, reste au cœur de ce réseau.

C'est une métropole de rang mondial qui sert d’interface pour tout le territoire. En Ile-de-France, la population et les entreprises témoignent de l'attractivité de la métropole, qui s'explique par la présence de diverses activités rares dans celle-ci (c.f. document 1). En France, 8% du PIB global est réalisé dans Paris et sa région. Elle détient plusieurs atouts qui montre sa grande puissance :

• Une puissance financière avec, comme exemple, la Défense et le CAC 40 qui est un important centre de commandement pour le territoire.
• Une puissance industrielle grâce aux nombreuses industries (aéronautique, automobile…) installés dans la banlieue ouest de l’Ile-de-France.

Paris joue un grand rôle dans la mondialisation en voulant accroître son attractivité.  La région parisienne veut créer et améliorer ses réseaux de transport avec le projet « Grand Paris Express » pour faciliter les relations entre banlieue, et être le leader du développement durable avec les Accords de Paris, les circulations alternées… (c.f. documents 2 et 4).

La capitale veut devenir verte et favorable pour accueillir aussi la population, les étrangers et les athlètes lors des Jeux olympiques, qui se tiendront à Paris en 2024.

A l’échelle nationale, Paris est 1ère dans plusieurs catégories, avec ses 7,1 millions d’habitants, elle est la 1ère métropole de France. Les recherches et les développement (R&D) témoignent du niveau de qualification dans les entreprises. Le salaire moyen est très haut à Paris, donc il y a beaucoup de cadres qui y travaillent. Ce processus montre que Paris est la 1ère zone d’emplois, qui attire les richesses et qui concentre des commandements (économique, politique…).

Paris a donc bien un rayonnement national dans différents domaines, mais aussi à l’échelle continentale.

La région parisienne est le territoire urbain qui a le plus important PIB de toute l’Europe (c.f. document 1). Ceci est dû à la concentration des multitudes fonctions de commandement dans les quartiers d’affaires (c.f. document : photographie Skyline de la Défense), mais cela est aussi dû au Brexit, qui rend l’Ile-de-France, le nouveau centre de gravité de la finance européenne et des investissements directs à l’étranger (IDE), au détriment du Royaume-Uni. (c.f. documents 1 et 2)

Un grand nombre d’espaces intermédiaires ou ruraux craignent d’être victime de la métropolisation. Ce processus accentue les déséquilibres du territoire (inégalités socio-spatiales), car c’est un système de concentration. Elle pose aussi la question du développement durable dans des métropoles de plus en plus étendues. À chaque échelle de l’aménagement, les acteurs doivent répondre à ces inquiétudes et s’interroger de leurs impacts sur notre société et notre environnement.

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