De quel état d’esprit des combattants de la Première Guerre témoigne ce texte ?
Commentaire d'oeuvre : De quel état d’esprit des combattants de la Première Guerre témoigne ce texte ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 112524 • 26 Janvier 2018 • Commentaire d'oeuvre • 878 Mots (4 Pages) • 1 960 Vues
Il s’agit d’un extrait d’un témoignage de Ernst Jünger, officier valeureux qui a combattu pendant la première guerre mondiale. Il nous raconte son expérience combattante d’officier allemand. De 1914 à 1918, a eu lieu un conflit mondial qui a marqué l’entrée dans l’ère de la guerre totale. Entre brutalité et violence, cette guerre a marqué les esprits. De quel état d’esprit des combattants de la Première Guerre témoigne ce texte ? Nous aborderons en premiers aux arguments forts qu’a utilisé l’officier allemand pour décrire cette guerre et nous finirons avec les limites et les conséquences de ce document.
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En été 1914, des soldats quittent leur foyer pour aller combattre au front, persuadés de partir pour une guerre courte ; cependant, ils vont vivre un enfer pendant deux ans. En effet, Ernst Jünger, dans son texte, utilise des mots pour dénoncer la violence de cette guerre. Ainsi, les soldats ont employé une puissante artillerie puisqu’on parle de « baïonnette au canon », de « fusil », de « fusée blanche et rouge », d’« obus mortiers » et de « gaz suffocants ». Cette utilisation d’armes dangereuses, montre l’omniprésence de la mort et la brutalisation de la guerre. En effet, elles peuvent causer des blessures et des mutilations qui pourraient devenir mortelles, entraînant une grosse perte de soldats. D’après l’expérience de cet officier allemand, nous pouvons également utiliser le terme de guerre d’usure, effectivement, les soldats vivent dans l’incertitude, car à tout moment, leur vie pourrait s’arrêter, ils sont complètement impuissants. « Noyés pat la fumée et la poussière », ils doivent résister aux assauts adverses, ce qui provoque une usure physique et donc la survie. Tout au long du combat dans les tranchées, les combattants sont de plus en plus vulnérables à cause des conditions et de l’hygiène de vie, ils manquent de nourriture, d’affection, d’eau, de sommeil, de soins et de services. Peu à peu, à cause du nombre de décès de leurs camarades de guerres ou de voir des cadavres de partout, leur humanité se transforme en animalisation, ils ne sont plus sensibles à toutes ces pertes, ainsi les soldats prennent « plaisir » à tuer l’adversaire et « leur artillerie [entre] en danse ». De plus l’auteur qualifie la guerre de « machine », ce qui connote bien la déshumanisation des soldats qui ne sont plus des hommes mais des machines qui sont comme réglés à tuer. Un sentiment héroïque prend le dessus car Ernst Jünger se sent « invulnérable », ses ennemis ne peuvent que les « écraser, non [les] vaincre ». La mort de leurs adversaires leurs donne du courage, de l’espoir et de la ténacité. De plus, ils obéissent par sens du devoir, par conformisme et par peur de la sanction. Ils sont soudés par les liens forts de la culture de guerre. Tout au long de son témoignage, l’ancien officier allemand, utilise des termes violents et péjoratifs pour montrer la brutalisation de la guerre et pour sensibiliser les lecteurs. En effet, les soldats sont « complètement noyés par la fumée », « les obus […] hurlent », c’est une « orgie de destruction » et une « énorme machine de guerre ». De plus, pour accentuer cette violence, l’auteur a mis en exergue qu’une simple « fusée rouge » pouvait provoquer des « éclats d’étincelles » avec « une orgie de destruction » et avec « des cadavres projetés en l’air ». Comme cite Ernst Jünger, « un geste irraisonné d’un seul homme avait mis en route l’énorme machine de guerre ». Quel aurait été alors un geste irraisonné de plusieurs hommes ? L’auteur a donc voulu montrer la réalité de cette guerre et à quel point elle a été d’une irascibilité importante.
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