Critique littéraire sur le livre C’était la guerre des tranchées de Tardi édité chez Casterman en1993
Résumé : Critique littéraire sur le livre C’était la guerre des tranchées de Tardi édité chez Casterman en1993. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HtSavOie74 • 5 Mai 2021 • Résumé • 649 Mots (3 Pages) • 676 Vues
Critique littéraire sur le livre
C’était la guerre des tranchées de Tardi édité chez Casterman en1993
Un album à lire en URGENCE !
C’était la guerre des tranchées est une BD palpitante rassemblant un ensemble de courtes histoires non chronologiques. Des histoires sur la vie à la guerre de soldats français durant la 1ère Guerre Mondiale, qui dura quatre ans, de 1914 à 1918. Dans ces histoires, on voit des soldats français représentés dans les différents endroits où se passait la guerre : certaines sont dans les tranchées, d’autres dans des villages détruits par les obus, d’autres encore dans la forêt ou dans un champ. Tout au long de la BD, on voit des soldats manipulés, mécontents de la situation et visiblement énervés de cette guerre qui n’en finit pas. Ils ne souhaitent qu’une chose : rentrer chez eux.
L’auteur de cette BD, Jacques Tardi, est né le 30 Août 1946 à Valence en France. C’est un auteur dessinateur de BD qui a fait ses débuts de dessinateur dans les années 1970 en travaillant pour de nombreux magazines et autres auteurs, avant de commencer à vraiment écrire seul. Ses œuvres les plus fortes sont consacrées à la 1ère Guerre Mondiale, guerre dont il est hanté puisque son grand-père y a été gazé. En 1993, il publie la BD C’était la guerre des tranchées, éditée chez Casterman. Pour réaliser cette BD très documentée, il a dû faire appel au documentaliste Jean-Pierre Verney qui lui a fourni des clichés de soldats angoissés, rongés par la peur, pour écrire la BD la plus réaliste possible. Il s’est également appuyé sur des livres comme « La peur » de Gabriel Chevallier ou encore « Ceux de 14 » de Genevoix, qui l’ont toujours inspirés pour ensuite écrire le « scénario » de cette BD dont il a consacré dix ans de sa vie.
Dans cette BD, Tardi représente magnifiquement bien l’horreur de cette guerre, en nous proposant des dessins très détaillés en noir et blanc.
En effet, de nombreux dessins nous montrent des soldats impuissants pris dans les barbelés, l’uniforme déchiré, ne pouvant pas bouger, d’autres mutilés, défigurés ou d’autres encore dont les boyaux leur sortent du ventre.
De plus, Tardi a représenté la Grand guerre en BD, ce qui rend les histoires faciles à lire et à comprendre. En effet, ces histoires sont plus basées sur le dessin que sur le texte. Les planches sont composées de grandes cases contenant très peu de texte, voir pas du tout. Par exemple, beaucoup de pages ne contiennent que quatre cases et deux petites bulles.
Enfin, cette BD est vraiment immersive car sa lecture nous plonge dans l’esprit des soldats de la Grande Guerre et nous fait mieux comprendre le traumatisme qu’ils ont subi.
Par exemple, les termes employés dans le récit tel que « Boches », pour désigner les Allemands, ou encore des mots comme « bagouse » ou « jouasse » sont ceux de l’époque.
De nombreuses insultes et gros mots comme « salaud », « con », « putain », « merde », ... également cités dans le texte, expriment parfaitement le ressenti des soldats sur la situation.
Par ailleurs, dans une des histoires, on apprend ce que les soldats risquaient
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