Corrigé Bac 2017, l'intégration de l'Afrique dans la mondialisation
Étude de cas : Corrigé Bac 2017, l'intégration de l'Afrique dans la mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marie1108 • 4 Novembre 2017 • Étude de cas • 484 Mots (2 Pages) • 1 117 Vues
1. Un Afrique de plus en plus intégrée dans la mondialisation
Le territoire apparaît globalement comme un continent d’avenir, parce qu’il fait figure de réserve pour le reste du monde, une réserve d’hommes mais aussi de terres. Le land grabbing, l’accaparement des terres, touche particulièrement l’Afrique. Il n’est pas du seul fait des Chinois : les États-Unis, les États d’Europe occidentale, du Moyen Orient, ect, pratiquent aussi cette dépossession qui se chiffre en milliards de dollars et en millions d’hectares.
C’est naturellement la course aux matières premières qui place l’Afrique au cœur des réseaux et des convoitises mondiales. La mondialisation a redonné une place stratégique à ce continent en dynamisant la demande de matières premières dont il est largement pourvu. Les territoires sont convoités du fait de la rente qu’ils permettent dans une forme de continuité avec la période coloniale.
A. Liée à la mondialisation elle-même
Tout d’abord, la mondialisation s’exerce de façon prédatrice. Elle a trop tendance à offrir aux FTN étrangères, aux investisseurs, un continent dans lequel elle accroît les différenciations, entre États et au sein même des sociétés. La croissance engendre des inégalités criantes quant à la santé économique des États et au sein même des pays africains.
En 2014, dans son ouvrage au titre évocateur, L’Afrique est-elle si bien partie ? Sylvie Brunel évoque la « Chinafrique », soit la place que la Chie occupe en Afrique : « Elle a mis la main sur les réserves pétrolières et minières du Soudan, de l’Angola, ou de la RDC, cet immense coffre-fort géologique et agronomique dont la population est la plus pauvre du monde… Elle a amorcé une recolonisation du continent qui se traduit par la présence d’un million de Chinois et une dépendance financière, technologique et croissante de l’Afrique subsaharienne a son égard ».
B. Liée à l’état du continent africain
Le document explique qu’il faut au continent une main d’œuvre qualifiée. L’Afrique connaît une forte croissance démographique : c’est le continent de la jeunesse. Mais il faut que ces jeunes soient formés. Il faut aussi à l’Afrique une bonne maîtrise de son continent, ce qui est loin d’être le cas : les infrastructures les plus élémentaires font trop souvent défaut.
Ensuite les inégalités sont telles qu’il est difficile d’évoquer l’Afrique au singulier, et le document 2 met bien en valeur cette idée : quoi de commun entre un pays comme l’Afrique du Sud qui émerge vraiment, et un PMA comme il en existe encore beaucoup en Afrique ? Les pays où les sociétés investissent ne peuvent pas être les plus pauvres.
Enfin, l’économie de l’Afrique repose encore trop sur des productions brutes, minières et agricole et les investisseurs se « servent » sans que le continent n’en bénéficie vraiment.
Conclusion :
L’Afrique est convoitée, plus intéressante maintenant que les pays asiatique, mais il y a encore beaucoup à faire pour que la mondialisation puisse entraîner non seulement la croissance mais surtout le développement.
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