Composition sur combattre le régime de Vichy
Dissertation : Composition sur combattre le régime de Vichy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lulusunshine • 15 Avril 2019 • Dissertation • 1 501 Mots (7 Pages) • 521 Vues
Composition d’histoire :
Combattre le régime de Vichy
Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne. En mai-juin 1940, l’armée française , vaincue, subit l’invasion allemande. Par la suite, le 22 juin 1940, la délégation française signe l’armistice. La défaite rapide de la France en été 1940 provoque l’effondrement de la troisième République. C’est ainsi que sur ces ruines, le maréchal Pétain fonde un nouveau régime réactionnaire, l’État français, qui fait le choix de la collaboration avec l’Allemagne nazie. Malgré cela, une partie des Français refuse d’abandonner le combat ou encore de cautionner l’abandon du régime républicain. C’est ainsi que naît la Résistance, qui s’exerce à la fois contre les Allemands et contre leurs collaborateurs français, le régime de Vichy. Elle prend des formes très diverses et l’un de ses principaux défis est d’assurer son unité pour être plus efficace. Nous nous demanderons donc comment les Français se sont opposés au régime de Vichy ? Nous verrons donc dans un premier temps la France libre, puis nous nous intéresserons aux résistances intérieures, et enfin nous expliquerons la libération et ses conséquences.
Tout d’abord nous allons nous intéresser à la France Libre. Pour cela nous verrons l’appel du 18 juin 1940. Ainsi, en refusant l’armistice annoncé par le maréchal Pétain le 17 juin, le général de Gaulle lance un appel à continuer le combat, le 18 juin à Londres. Selon lui la France a peut-être perdu une bataille mais pas la guerre. Ses propos pleins de détermination et d’audace, poussent à l’insoumission face à cet acte fondateur. Cependant, lors de ses débuts, peu de Français l’entendent, et l’armée qu’il tente de mettre en place paraît tout d’abord dérisoire. Malgré cela il reçoit le soutien du Premier ministre britannique, Winston Churchill, qui le reconnaît comme « chef des Français libres » et lui permet de parler quotidiennement à la BBC.
Ainsi, cette France libre s’engage dans des combats, aussi bien politiques que militaires. En effet, afin d’asseoir son autorité, dès juin 1940, de Gaulle donne à son action une envergure politique. Il parle « au nom de la France » dans le but d’incarner l’État légitime. En 1941, le Comité national français crée à Londres, lui permet de s’affirmer auprès des Américains, encore réticents à cette époque pour lui reconnaître une légitimité. Très tôt par la suite, il affirme sa volonté de rétablir la démocratie après la guerre. Pour cela, de Gaulle mise dès 1940 sur les officiers et les gouvernements de l’Empire colonial pour constituer son armée. Il obtient le ralliement de l’Afrique Équatoriale française, grâce au gouverneur du Tchad Félix Éboué, dès 1940. Il est suivi en 1942 et 1943 par le Maroc, l’Algérie, l’Afrique occidentale et les Antilles, après le débarquement allié en Afrique du Nord. Puis les Forces françaises libres (FFL), formées ainsi en majorité par des soldats de l’Empire colonial, participent à des opérations en Afrique, au Moyen-Orient, et s’illustrent en Libye, contre les Allemands, en juin 1942. Elles combattent avec le général Leclerc aux côtés des Alliés en Afrique du Nord. Par la suite, de nombreuses actions spontanées sont menées contre l’occupant allemand formant progressivement, la résistance intérieure.
Nous allons maintenant voir la résistance intérieure. Pour cela, intéressons-nous à ses motivations. Dès l’été 1940, des actes isolés manifestent déjà par des tracts ou des graffitis le refus de l’occupation. Puis, les résistants se regroupent peu à peu en s’organisant dans la clandestinité, jusqu’à ce que des réseaux de renseignements et de sabotage soient mis en place. Des mouvements sont ensuite créés, tels que le journal « libération » afin de mobiliser les populations. Ces organisations recrutent dans des milieux sociaux et professionnels divers, même si le taux de jeune y est prépondérant . D’un point de vue politique, même si la gauche y est mieux représentée, une partie de la droite nationaliste n’accepte pas la soumission à l’Allemagne et s’engage aussi. Cette résistance est ainsi motivée pour que la liberté, l’égalité et la fraternité soient désormais mises en place dans leur pays, afin d’assurer la liberté de sa pensée, de ses croyances, de ses actions, pour que chacun puisse avoir des chances égales dans tous les domaines.
Suite à cela de nombreuses formes d’action voient le jour. En effet, elles permettent ainsi d’informer la population, de collecter des renseignements ou encore de harceler l’occupant. Ces opérations, civiles ou militaires, permettent de combattre la propagande de Vichy grâce à des tracts ou à la presse. Des données sur l’armée allemande ou l’administration de Vichy sont ainsi transmis à Londres par les services de renseignements. La Résistance aide aussi les prisonniers juifs à se cacher ou à fuir. La Résistance armée, participe quant à elle, aux sabotages contre les installations militaires ou les réseaux de communication. La complexité et les risques de ses missions ne sont pas des moindres, puisque de nombreux militants paient leur engagement de leur vie. Cependant l’afflux de résistants ne cessent d’augmenter, en particulier à cause de l’aggravation des conditions de vie et de la mise en place du service de travail obligatoire (STO). D’ailleurs, à partir de 1941 et de l’entrée en guerre de l’URSS, l’engagement communiste dans la Résistance s’accentue considérablement. Ainsi, les francs-tireurs et partisans (FTP) créés en 1942, participent activement à la guérilla contre les Allemands. De plus, de nombreux jeunes voulant échapper à la STO, décident de rejoindre les maquis afin de se préparer au combat de la Libération. Néanmoins, l’unification de cette résistance n’aurait pas pu être coordonnée sans Jean Moulin, qui parvient à fédérer les différents mouvements. C’est ainsi qu’il fonde en mai 1943, le Conseil national de la Résistance (CNR), où figurent les mouvements, les syndicats et les partis politiques. Le CNR reconnaît ainsi l’autorité du général de Gaulle. Suite à une organisation réfléchie, les débarquements alliés sont organisés en Normandie (6 juin 1944) et en Provence (15 août 1944), marquant ainsi le commencement de la libération.
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