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Colonisation et décolonisation

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Par   •  15 Octobre 2017  •  Cours  •  434 Mots (2 Pages)  •  510 Vues

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Colonisation et décolonisation

  1. L’empire colonial français en 1931 : réalités, représentations, contestations

  1. Un empire parmi d’autres en 1931

L’empire français (13 millions de km2, 67 millions d’habitants) reste centré sur l’Afrique, subdivisée en territoire d’Afrique Nord occidentale (AOF), d’Afrique équatoriale (AEF) et Madagascar, auxquels s’ajoutent l’Indochine, la Syrie et le Liban après 1919.

L’empire britannique est quant à lui le plus vaste et le plus peuplé. D’autres puissances européennes sont présentes en Afrique (Belgique, Portugal).

  1. La bonne conscience coloniale

En 1931, l’empire est présenté aux Français comme un élément essentiel à la puissance de la métropole. Une intense propagande alimente l’image d’une France apportant aux peuples colonisés les progrès sanitaires, l’accès à l’école et l’évangélisation.

L’exposition coloniale à Vincennes en 1931 marque l’apogée de cette imagerie coloniale qui mêle exotisme et racisme. Inaugurée le 6 mai, elle attire 8 millions de visiteurs, qui se pressent pour réaliser « le tour du monde en un jour » grâce à des reconstitutions architecturales variées et des spectacles présentés comme « primitifs ».

  1. Une réalité qui nourrit la contestation

Dans les colonies, les peuples soumis profitent très peu des progrès tant vantés. Seuls deux universités sont ouvertes dans l’empire. Surtout, la métropole commande l’activité économique et la fiscalité des colonies. La mise en valeur des territoires repose sur le travail parfois forcé de la main-d’œuvre colonisée.

L’acculturation des peuples colonisés favorise l’émergence d’une élite occidentalisée. Cette dernière, consciente qu’elle est privée de ses droits fondamentaux, revendique désormais son respect. Ho Chi Minh au Vietnam ou Bourguiba en Tunisie fondent des mouvements nationalistes et réclament l’indépendance. Ils sont soutenus par une frange de l’opinion publique métropolitaine, essentiellement communiste.

  1. La guerre d’Algérie (1954-1962)

  1. Sétif, véritable début de la guerre d’Algérie ?

Le jour de l’armistice, des manifestations indépendantistes sont réprimées à Sétif ; puis une centaine d’européens dont massacrés. Les colons organisent une terrible répression jusqu’au 22 mai. Les historiens estiment que le bilan oscille entre 2500 et 10000 victimes algériennes. Les émeutes de Sétif constituent le point de non-retour vers l’indépendance : des leaders modérés comme Ferhat Abbas basculent dans la lutte armée.

Mais le mouvement ne s’amorce véritablement qu’après la Toussaint rouge, en 1954. Six jeunes leaders réussissent à fédérer les forces indépendantistes au sein du FLN (front de libération nationale) ; en novembre ils déclenchent une vague d’attentat en Grande Kabylie et dans le Constantinois.

François Mitterrand, ministre de l’intérieur, minimise ce qui l’appelle les « évènements d’Algérie ». Mais en 1956, le gouvernement socialiste de Guy Mollet intensifie la présence militaire française avec l’envoi de 400000 appelés du contingent ; au total, 2 millions de soldats sont expédiés en Algérie entre 1955 et 1962.

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