Argumentation seconde guerre mondiale Terminale générale.
Dissertation : Argumentation seconde guerre mondiale Terminale générale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JamesNeville • 28 Décembre 2022 • Dissertation • 1 087 Mots (5 Pages) • 356 Vues
Sujets argumentation :
- Comment expliquer que la seconde guerre mondiale détienne dans toute l’histoire, le record de violences meurtrières ?
Attention :
- Il n’est pas question de contester terme de record. Les statistiques de mortalité liées au second conflit mondial s’élèvent à plusieurs dizaines de millions de morts en six ans. Davantage si l’on élargit la période chronologique au déclenchement d’hostilités à partir de 1936 en Espagne, en Chine etc…
- Aucune période de l’histoire, même 14-18, ne peut faire « concurrence » en termes de massacre.
- Les opérations militaires sont bien sûr au centre du sujet, mais les destructions ne se résument pas à la macabre comptabilité des « pertes » sur le champ de bataille.
- A une rapide description doit succéder une série d’explications, fournie et ordonnée.
Introduction possible :
En 1918, horrifiés par l’étendue des destructions, les combattants et les peuples veulent majoritairement croire que la « grande guerre » est aussi la « der des der ». Pourtant, il faudra à peine vingt ans pour que les hostilités reprennent en Europe et qu’elles s’étendent en Asie, provocant une hécatombe encore supérieure. Comment l’expliquer ?
Rappel de quelques chiffres. (Même partiels, par exemple à l’Est).
Première cause : l’extension du conflit.
- On se bat avec intensité en Europe, mais cette fois-ci sur deux fronts jusqu’à la fin. De plus, la Méditerranée, l’Afrique et surtout le Pacifique sont plus que des théâtres d’opérations symboliques ou même secondaires.
- La reprise de la « guerre de mouvement » transforme des pays entiers en champ de bataille, là où la WW1 se cantonnait souvent à des « fronts », certes étendus mais de peu de profondeur.
- La durée peut-être mentionnée, mais d’autres conflits européens ont été plus durables par le passé sans provoquer autant de décès (période révolutionnaire par exemple).
Deuxième cause : l’avancement technique et ses implications tactiques.
- Chars et avions sont les armes symboliques de cette guerre. Puissance de feu et mouvement sont combinés ⇒ Blitzkrieg, guerre aéronavale.
- Bombardements stratégiques méritent une mention spéciale : Blitz sur Angleterre dès 1940, auquel les Anglais répondent par des actions sur les sites industriels, mai aussi des raids visant délibérément les villes pour « casser » le moral des civils. Américains reprennent ces pratiques…jusqu’à Hiroshima et Nagasaki. Ces deux derniers bombardement sont un aboutissement qui frappe l’imagination mais se comprennent dans une stratégie globale.
- Les armes automatiques sont de plus en plus efficaces et d’un format réduit.
Troisième (et principale) cause : des plans systématiques d’extermination.
Generalplan Ost et toutes ses déclinaisons :
- Solution finale.
- Déplacement, travail forcé et famine provoquée des populations d’Europe de l’Est.
Pratiques similaires, même si moins systématiques du gouvernement ultra nationaliste japonais.
Conclusion possible
Combinées, les intentions meurtrières, le mépris total de la vie humaine et les possibilités industrielles inédites de mise à mort ont produit le plus grand massacre de l’histoire. La réponse des Alliés est souvent à la mesure du défi qu’ils ont peut-être sous estimé en début de conflit. L’addition est forcément lourde.
Ouverture : on n’a jamais autant cherché la paix, en particulier en Europe depuis trois quarts de siècle…jusqu’en 2022.
- Juin 1940 en France : arrêter ou continuer la guerre ?
Attention :
- La tentation est de raconter toute l’histoire de la résistance et de la collaboration sans poser les termes du choix relativement à la situation catastrophique de la France en 1940.
- Inversement, s’en tenir aux discours de De Gaulle et Pétain sans percevoir les suites politiques paraîtra un peu court.
- Evoquer les antécédents à juin 1940 est un « plus », à condition de ne pas passer les trois quarts du devoir là-dessus.
Introduction possible :
En septembre 1939, l’entrée de la France dans la guerre fait penser à une répétition de l’année 1914. Les chefs militaires français s’y sont d’ailleurs préparés dans cet état d’esprit et leurs homologues allemands considèrent encore l’armée française avec le souvenir du vainqueur de 1918. Pourtant, en mai-juin 1940, la défaite française est rapidement évidente en métropole et le gouvernement soumis à une alternative : arrêter ou continuer la guerre ?
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