Algérie : L’influence du code de l’indigénat au quotidien
Lettre type : Algérie : L’influence du code de l’indigénat au quotidien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Assia.atz • 14 Novembre 2021 • Lettre type • 502 Mots (3 Pages) • 501 Vues
LE PETIT JOUNAL
Algérie : L’influence du code de l’indigénat au quotidien
Le 3 Mai 1912,
1881, Cocinchine. Première colonie touchée, avec l’Algérie, par le code de l’indigénat: un régime pénal administratif spécial réservé aux sujets indigènes des territoires coloniaux de la France. Adapté et importé dans d’autres colonies, il touche des territoires comme le Sénégal ou encore la Nouvelle-Calédonie en 1887. La généralisation de ce même code ne s’arrête pas pour autant, il continue à se diffuser progressivement dans l’ensemble de l’empire colonial français, que ce soit au Cambodge en 1898, en Afrique occidentale française en 1904 ou alors il y a seulement 2 ans, au sein de l’Afrique équatoriale française. Il permet de maintenir l’ordre colonial dans l’empire français mais surtout de contrôler les populations indigènes. Le code de l’indigénat semble également avoir pour but d’empêcher toute révolte. Au beau milieu de Constantine en Algérie, où nous avons pu observer avec attention la situation quotidienne des indigènes, nous avons remarquer les
conditions d’un internement administratif, où les indigènes algériens sont enfermés sans procédure judiciaire, et dont les principales causes sont les crimes et les délits commis ou encore l’insécurité et la marginalité provoquée en zone urbaine. Au sein de ces territoires mais également à l’étranger, de flagrantes inégalités sont présentes notamment entre les colons et les colonisés. Le Code de l’indigénat distingue deux catégories de citoyens : les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c’est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches ou encore, ici, les Algériens. Ce colonialisme pratiqué s’apparente ainsi à une sorte d’esclavage des populations autochtones puisque celles-ci sont dépouillées de toute leur identité. Des sentences ont été et sont toujours octroyées par ce code, les populations colonisées sont soumises par la punition arbitraire, les indigènes algériens doivent payer des amendes, leurs biens peuvent être séquestrés et leurs libertés sont restreintes. Depuis, ces populations sont aussi soumises par le travail forcé, les punitions prononcées dans le cadre de l’usage du code de l’indigénat sont progressivement transformés en journées de travail. En effet, ici à Constantine mais également à Alger, le nombre de journées de travail infligées et le nombre de punitions imposées a nettement augmenté depuis 1898. Mais cette soumission par punition arbitraire et également par travail forcé, rencontrent de nombreuses critiques notamment présentes en métropole. Ces critiques a l’égard de ce régime judiciaire spécifique soulignent plusieurs choses ,comme le précise le député Albin Rozet, à travers un article de 1909, qui met en exergue le caractère discriminatoire du ce régime arbitraire. Il précise aussi le fait que la fiscalité coloniale prédatrice est mise en place par ce code de l’indigénat et met surtout en avant la violence du régime étouffant auquel sont soumis les indigènes algériens. Comme vous pouvez vous en apercevoir, la situation inégalitaire au sein de ces territoires n’est pas si simple. Mais des changements commencent à apparaître petit à petit, le code de l’indigénat a
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