Évolution de la vision du monde par la littérature humaniste

Depuis la préhistoire, l’homme cherche à s’exprimer. Les artistes utilisent différents médiums, la peinture, la sculpture et l'écrit, mais ce n’est qu’en 2100 av. JC qu’on voit apparaître des textes qu’aujourd'hui on classifie comme “littérature”, L'épopée de Gilgamesh ou les oeuvres classiques de l'antiquité, L'Iliad ou L'Odyssée de Homère. Depuis les temps modernes, la littérature française évolue et avec elle nous invite à s'interroger et à évoluer notre pensée sur le monde réel. La question de l’homme et de la “sauvagerie” ainsi que l'état du monde autour de nous. Une nouvelle façon d’accepter les défauts de l'humanité, et les critiquées.

Dans certaines oeuvres littéraire, l’auteur utilise la présence d’un voyageur qui soit dénonce ou est l’exemple de notre monde réel. Comme les fables, c’est le travail du lecteur de s'amener a la lecon et au point de vue que veut montrer l’auteur. Indirectement l’auteur nous force à réfléchir sur la morale ou la leçon. Dans le chapitre VII de Micromegas, “Conversation avec les hommes”, Voltaire, à travers d’un géant pacifique venant de la planète Sirius, critique la violence et la cruauté humaine. Il dénonce l’hiérarchie attribuée aux hommes par la quantité et la qualité de biens matériels possédés, ainsi que la pensée humaine. Ne s'appuyant que sur un concept de pureté morale basique il arrive a dénoncé l’histoire de l'humanité, dans ce cas la guerre. Avec un exemple simple, cent mille fous qui tuent cent mille autre animaux pour des tas de boue, il peut expliquer la “sauvagerie” de l’homme “civilisé”, toujours en guerre et au service d’un homme dont on a jamais vu. Voltaire nous amène à s'interroger sur ce qui est morale en relation avec l’homme. Un monde ou le bien et le mal est un produit directe par l’existence de la matière ou de l’esprit à quantité variable.

Cyrano de Bergerac évolue cette pensée, le bien et le mal ainsi que les préjugés de “l’homme civilisé” dans, L'Autre Monde ou Histoire comique des États et Empires du Soleil. Dans ce monde fantastique en parallèle avec le monde réel, Cyrano de Bergerac nous plonge dans une nouvelle société, une société d’oiseau civilisé qui habitent sur le soleil. Le voyageur ne peut s’en empêcher de vouloir se mettre a genou devant l’aigle, croyant que c'était le roi. La pie qui tient à sa défense, le réprimande pour avoir sottement cru, jugeant avec les valeurs du monde réel (force, cruauté, supériorité) que l’aigle était le souverain de cette société. Mais cet autre monde diffère du monde réel, ici on choisit le roi tous les 6 mois et on idolise comme valeurs la faiblesse, la douceur et le pacifisme. Comparé à ce monde fictif, le monde de l’homme semble paraître cruel. Un monde ou le mal règne et l’homme se laisse gouverner par les plus forts. Une forte inégalité. Cette critique de la monarchie absolue nous fait réfléchir sur le mal, l'oppression ainsi que notre état ou statut dans le monde naturel. Dans ces deux textes, l’auteur critique la condition humaine et l’ordre que nous nous donnons. Ils contrastent le bien et le mal et montrent la dépendance de l’homme sur ce mal et sur l'inégalité pour vivre et juger le monde.

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