Voltaire, chapitre 3
Commentaire de texte : Voltaire, chapitre 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Walid-95870 • 22 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 635 Mots (3 Pages) • 684 Vues
Bonjour
Je vais vous présenter le chapitre 3 de Candide écrit par Candide en 1759, le genre de ce livre est le conte philosophique dont le mouvement littéraire de cet auteur est Les Lumières.
- Ce siècle est très riche aussi bien sur le plan intellectuel que scientifique ou culturel. Ce mouvement des « Lumières » regroupe différents artistes (écrivains, peintres etc.) ayant le même courant de pensée ou la même sensibilité.
Après avoir été chassé du château du baron Thunder Ten Tronk, Candide s 'engage dans l’armée bulgare et découvre les horreurs de la guerre.
Alors nous nous sommes demandés quels sont les procédés employés par Voltaire pour dénoncer la guerre.
Dans cet extrait tiré du chapitre III de Candide, Voltaire dénonce la barbarie en proposant une vision satirique de la guerre, puis un tableau réaliste et pathétique des victimes du combat.
I/A
Dès la première on se croirait au théâtre ou à la parade. Il y a un rythme allègre et sautillant produit par des adjectifs élogieux en cascade soit une gradation + hyperbole et par la répétition de l'adverbe intensif de « si » ( anaphore) qui accentue la partie admiratif et ironique. Toutes ces accumulations et amplifications parodient le registre épique et montre l'absurdité de la guerre.
De plus, la guerre se fait en musique, il y a une présentation d'un orchestre grâce à une gradation qui descend de l'instrument le plus éclatant ( trompette) au plus grave .
B/
Les soldats ne sont que des objets, tandis que les sujets sont des armes. On observe une métaphore entre les armées et les soldats de plombs. « renversèrent » à la place du mot tuer ou un jeu de quille balayé d'un revers de main. Les soldats apparaissent interchangeable et indifférencié, les morts se compte de manière très approximatives. Cette déshumanisation est renforcé par la métaphore « en infectaient la surface » qui associe les victimes à des parasites nuisibles dont l'élimination est bénéfique, et part le terme « le tout », qui les désignent en vrac. Avec un humour féroce Voltaire montre que dans une logique de guerre, quelques milliers de morts de plus ou de moins n'ont aucunes performances, la valeur humaine dérisoire.
II/A
Voltaire dresse un tableau pathétique de la guerre. Ces victimes sont des êtres faibles : Vieillard, femme et enfant, leurs faiblesses et leurs innocences sont renforcés par l'emploi du participe passé. L'auteur accumule les détails anatomiques qui reflètent l’excès de l'horreur et le degré extrême de l'inhumain.
II/B
Les 2 armées se ressemblent jusqu'à l'absurde, elles ont quasiment le même nom qui rime avec barbare. On observe un euphémisme et une périphrase qui semble justifier le viol : ironie féroce dans l'emploi de l'adjectif du mot naturel et du mot héro qui dégage une résonance sinistre. Cette scène est raconté du point de vue neutre de Candide. Aucune interrogation sur la justice de la cause. Enfin, Voltaire emploie ironiquement des expressions philosophiques pour justifier les horreurs de la guerre. L'expression « meilleurs des mondes » fait référence aux enseignement de Plangoss et souligne que la philosophie optimiste approuve le principe de la guerre qui s’inscrirait das l'ordre naturel du monde. Le vocabulaire philosophique es décrédibilisé par sa juxtaposition à l'absurdité concrète des faits.
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