Candide, Voltaire chapitre 5
Commentaire de texte : Candide, Voltaire chapitre 5. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar constance.dt • 15 Mai 2018 • Commentaire de texte • 309 Mots (2 Pages) • 1 570 Vues
Lecture analytique n°2: Candide, Voltaire
chapitre V
En quoi ce passage est-il caractéristique du conte philosophique?
Dans cet extrait, Voltaire se sert du tremblement de terre de Lisbonne dont il s'est déjà servi une fois afin de critiquer une nouvelle fois les théories optimistes à travers les caractéristiques du conte.
I/L'évènement perturbateur
a. à l'échelle de la nature
b. à l'échelle des hommes
II/Des discours inutiles
a.le discours incohérent de Pangloss
b.le désespoir de Candide
I/
a. La nature devient incontrôlable et joue un rôle meurtrier et dévastateur: « trente mille habitants de tout âge et de tout sexe sont écrasés sous des ruines » l.34-35. Elle donne une image chaotique des événements.
Beaucoup d'évènements inexplicables: «la cendre», «le feu».
b. Ce comportement chaotique de la nature influence les comportements humains. Le matelot: tout n'est qu'avarice et cupidité, les masques tombent, les choses ne vont pas pour le meilleur contrairement à ce que qu'essaye de prouver Pangloss par ces discours incohérents et inutiles.
II/
a. Pangloss tient des discours optimistes au milieu du chaos. Il tente de trouver une cause à cette raison, continue à essayer d'expliquer ces phénomènes avec la même philosophie depuis le début et un entêtement fort tandis que Candide se meurt à côté de lui et l'implore. Il faut finalement que Candide perde connaissance pour que Pangloss réagisse.
b. «Voici le dernier jour du monde», cette phrase en dit long sur l'état d'esprit de Candide, qui ne voie plus le monde comme étant pour le meilleur. Candide apparaît ici comme désarmé face à la situation. Ses paroles et actes s'opposent à ceux de Pangloss, fervent représentant de l'optimisme dans ce conte philosophique.
Ainsi, ce passage met en valeur la critique de l'optimisme de Voltaire, idée principale de ce conte philosophique qu'il expose tout au long et notamment dans ce passage en opposant cette philosophie à la réalité par le biais des catastrophes naturelles, auxquelles l'homme ne peut échapper.
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