Voltaire, Candide au pays d'Eldorado
Commentaire de texte : Voltaire, Candide au pays d'Eldorado. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louis__smlt • 19 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 949 Mots (4 Pages) • 304 Vues
Commentzire Candide
Candide est un roman écrit par Voltaire en 1759, il est considéré comme l’un des chefs d’oeuvre de la littérature francaise et de la satire philosophique, il raconte l’histoire de Candide, un jeune homme optimiste et naïf qui croit que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Voltaire utillise ce personnage pour montrer les contradictions et les incohérences de cette théorie. Dans ce livre Candide va voyager à la recherche de sa bien aimée il va faire de nombreuses rencontres et va être confronté à de nombreuses épreuves comme la misère, la maladie, la guerre, la famine ou la tyrannie mais va toujours se montrer optimiste. Dans cette partie du roman Candide ainsi que son fidèle serviteur Cacambo arrive au pays de l’Eldorado qui est un pays imaginaire situé dans les Andes, dont la légende dit qu’il est riche en or et en pierres précieuses, ils y découvrent un pays où tout est parfait et où le bonheur règne en maître. Comment Voltaire montre au travers de ce texte les contrastes entre l’imaginaire des gens de l’époque et la réalité ? Voltaire va dans un premier temps décrire un monde utopique merveilleux en tout point différent de celui connu à l’époque (ce monde est en réalité une conception de l’imagination des hommes) et va aussi faire transparaitre une critique de la naïveté du monde dans cette utopie.
L'Eldorado apparait comme un lieu hors du commun, exotique mais surtout merveilleux on peut d’ailleurs retrouver son champ lexical, tout est grand dans ce nouveau monde « un grand officier » l.2, « les édifices publics élevés jusqu’aux nues » l.8 , « galerie de deux mille pas » l.15. Le décor est exotique « fontaines d’eau rose, de liqueurs de cannes de sucre » Dans ce pays rien n’est semblable au monde connu par Candide, c’est pourquoi on observe des adjectifs d’approximation comme « une espèce de pierreries » l.11 ou « une odeur semblable à celle du girofle et de la cannelle » l.11 La description faite par Candide ne peut être qu’imprécise car ce sont des chose qu’il n’a jamais vu ou senti. L’Eldorado est aussi un monde d’abondance ou l’on peut bénéficier de tout à profusion ce qui est traduit par l’utilisation de grands nombres comme : « une galerie de deux mille pas » l.15 ou « la millième partie de la ville » l.17. L’abondance est aussi montrée par Voltaire par l’emploi de nombreux pluriels pour décrire les éléments de la ville d’Eldorado « les édifices publics » l.8, « les marchés » l.9, « les fontaines » l.9 Ces éléments sont d’ailleurs énumérés sur quatre lignes de « on leur fit voir à odeur semblable » cette accumulation de propositions juxtaposées et subordonnées met en évidence les richesses matérielles du lieu. Ce lieu est enfin décrit comme un monde idéal comme le montre les hyperboles ainsi que l’emploi du superlatif « le plus de plaisir » l.14 « on ne fit meilleure chère » l.19 « on n’eut plus d’esprit à souper » l.19, « ce qui l’étonna le moins » l.22. Politiquement les sujets jouissent d’une liberté de pensée et on peut aussi noter l’absence d’institution comme le parlement ou la prison ce qui n’est pas à déplorer. La culture occupe une place importante dans l’utopie de Voltaire puisque d’importants moyens lui sont consacrés. « une galerie de deux mille pas, toute pleine d’instruments de mathématiques et de physiques » l.15,16 On peut enfin noter qu’il s’agit d’une société urbaine « édifices » l.8 « marchés » l.9 « grandes places » l.10 « galeries » l.15.
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