Violence conjugale

Dans le cadre du cours de soins en santé mentale et psychiatrie, Il y a un thème abordés, un thème qui m’a particulièrement intéressé, car je pensais tout savoir or ce ne fut le cas, ce thème est celui de la violence conjugale.

Tout d’abord, que signifient ces deux mots séparément : « Violence conjugale ».

Le mot « violence » selon l’OMS signifie : « est l'utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès ». Le mot « Conjugale » selon le dictionnaire larousse signifie : «  Relatif à l’union des époux ».

Les différents mots clés que nous devrions retenir dans ces définitions seraient :

« Intentionnelle  – menace - contre un groupe -traumatisme - l’union des époux »

À partir de ces mots clés, nous pourrions tout à fait donner la définition exacte de ce qu’est réellement la violence conjugale, selon la commission de l’Assemblée générale des Nations unies  : « La violence conjugale est un geste de domination d’un homme sur une femme dans le cadre général et historique de la domination des hommes sur les femmes et des rapports de forces inégales entre deux genres sur le plan public et privé ».^[1]

Une faute dans cette définition dites vous, c’est impossible car c’est la définition venant des Nations Unies. Sachez que cette définition fut écrite en 1993 par cette organisation et qu’elle fut supprimée, car elle ne correspondait pas à la réalité. Comme le commun des mortels, j’ai moi-même pensé que cette violence était uniquement faite aux femmes et qu’il était inconcevable qu’un homme puisse subir des violences au sein d’un couple, que ce soit hétérosexuel ou homosexuel (dont on n’en parle pas).

C’est pourquoi actuellement la définition n’est plus la même et se définit comme : «  Ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes, de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et à dominer l’autre » ce qu’il faut tout de même savoir, c’est qu’actuellement selon les statistiques les femmes sont plus touchées que les hommes.

Plusieurs autres aspects m’ont intéressé dans ce thème tel que la loi, l’impact de la violence sur la victime, le cycle, le profil, ses différentes formes et bien plus encore.

Bien qu’un mouvement féministe débuta avec la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne^[2], rédigée par la femme de lettre française, engagée en politique, en 1793 Olympe de Gouges, il a fallu plus de 2 siècles pour obtenir une loi punissant  la violence conjugale (loi entrée en vigueur en 1997 en Belgique). Ceci pourrait être choquant pour certains que cette loi n’apparaisse que tardivement, mais cela ne me choque pas du tout, rien que dans l’intitulé d’une des déclarations universelles : «  Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » on persiste toujours à laisser le mot « homme » cela montre que la femme reste toujours sous estimer au sexe masculin.

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