Victor Hugo, Lise

Inès Halit            Commentaire littéraire sur Lise de Victor Hugo  

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          Au XIX ème siècles, la poésie romantique est énormément utilisé. C’est un moyen pour les poètes d’exprimer leurs émotions dans un registre lyrique. Victor Hugo est reconnu comme étant le plus grand auteur de cette époque. Cet auteur réalisera donc le poème intitulé Lise en 1856 dans son recueil Les Contemplations qui est composé de 158 poèmes tous rassembler en 6 livres. Ils ont tous été écrits entre 1841 et 1855. Ce recueil est donc un regroupement de poèmes d’amour, de joie, de souvenirs, de deuil, de mort mais aussi semblerait-il de quelques éléments de foi mystique. Lise est quant à lui un poème qui parle du premier amour de Victor Hugo avec une jeune fille un peu plus âgé que lui. Des sentiments sont exprimés par Victor Hugo au fil du poème. Quels sont donc les sentiment exprimés par le locuteur ? La bienveillance amoureuse de Victor Hugo est flagrante mais s’ajoute à celle-ci de la nostalgie très prononcé.

        Victor Hugo décrit très bien les sentiments qu’il pouvait éprouver envers Lise malgré que tout ceci reste très enfantin. En effet, l’imparfait « Elle était » (vers 2) et « J'étais » (vers 2) démontre que c’est le point de vue de Victor Hugo adulte et non enfant qui est mit en évidence et qui observe leur amour avec plus de recul qu’il y a de cela quelques années.  Grâce à sa curiosité « je lui faisais des questions sans cesse » l’enfant qu’était Victor Hugo apprenait beaucoup de chose grâce à cette jeune fille qui lui répondait presque tout le temps, il pouvait donc faire grandir son savoir à son très jeune âge. Le champs lexical de l’imaginaire et des contes de fées « ange fée et princesse » illustre l’aspect enfantin qui règne dans ce poème, le jeune Victor Hugo observe celle qui détient son cœur avec beaucoup d’émerveillement. Une métaphore tel que « l’aube et le matin du cœur » pourrait confirmer que le locuteur ne regrette absolument rien et voit cet amour lointain comme une expérience enrichissante qui l’a aidé à se forger. L’anaphore de « Pour lui parler le soir plus à mon aise » (vers 3) atteste de l’affection et l’envie d’être auprès de cette demoiselle pour tout savoir d’elle. Le verbe « Je bravais »  affiche clairement l’envie de l’enfant d’impressionner Lise pour paraître grand et fort à son tour, pour se montrer comme étant quelqu’un de courageux. L’antithèse présente dans « elle était grande et moi j’étais petit » (vers 2) marque leur différence d’âge ce qui veut peut-être dire que cet amour était impossible et voué à l’échec mais que ce jeune garçon trop aveuglé par ses sentiments a préféré écouter son cœur et non sa tête. L’ouïe est présente avec la question rhétorique  « Pourquoi ? » (vers 16) pour possiblement avoir le plaisir d’entendre celle qu’il aime répondre à sa question. La gradation « deux enfants, deux parfums, deux rayons » illustre une évolution des personnages qui passe de l’enfance à l’âge adulte en restant similaire tous les deux. Victor Hugo fait donc part de son amour et de sa bienveillance envers cette jeune fille plus âgé et bien différente de lui malgré tout

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