Transsibérien de Blaise Cendrars
Commentaire d'oeuvre : Transsibérien de Blaise Cendrars. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zarbi Atome • 27 Décembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 148 Mots (5 Pages) • 507 Vues
INTRODUCTION
Accroche Né en septembre 1887 et décédé en janvier 1961, Frédéric Louis Sauser connu sous le pseudonyme de Blaise Cendrars est un poète et romancier du XX siècle. Ces œuvres font de lui un artiste avant gardiste et un précurseur du surréalisme, un mouvement littéraire qui veut libérer l’art et la pensée de toute contrainte. C’est en 1916 qu’il publie un recueil de trois longs poèmes en vers libre et en prose, une anthologie dont le thème principal commun est le mouvement.
Présentation poéme et plan
Dans un registre de la modernité , La Prose du Transsibérien est un poème en vers libre et en prose . C’est le voyage en train d’un adolescent qui accompagne un marchand entre Moscou et la Mandchourie et sa rencontre avec Jeanne, une jeune prostituée. Le poème n’est pas seulement un récit de ses voyages réels ou imaginaires. Cendrars évoque les souvenirs de l’enfance et le temps qui passe. Dans ses désirs de voyages, l’adolescent aventurier est à la recherche d’une autre quête.
I ) les voyages entre réalité et imaginaire
Le poéte évoque son enthousiasme pour les voyages dès son enfance mais ses voyages oscillent entre réalité et imaginaire.
A ) l’exhaltation du voyage
Dès le V 2« La Flandre », le poète bourlingueur montre qu’il veut s’approprier le monde en parcourant les villes au-delà de la ligne du transsibérien. Les villes citées V 13 Bâle Tombouctou V15 Paris New York V17 Madrid Stokholm, quadrillent le monde et donnent le vertige. La répétition de la syntaxe et l’emploi de vers courts à intervalles réguliers , l'énumération des noms de ville produisent un rythme saccadé qui peut s’apparenter au cadencement du train.
B ) Le poéte oscille entre réalité et imaginaire
L’utilisation du « Je » et du temps passé composé donnent une impression d’expériences vécues autobiographique. Pourtant certains voyages ne sont pas réalité comme en V15 Paris New York . La réalité se fond dans l’imaginaire.
Le récit du poéte oscille entre réalité et imaginaire. La juxtaposition des images crée un effet fantastique . Dans le vers 1 la comparaison « le ciel est comme la tente déchirée » et les métaphores qui suivent V3 le soleil est un fumeux puis V4 une femme fait la lune donnent place à l’imaginaire dans une juxtaposition d’images. Le champ lexical du cirque V1 tente déchirée d’un cirque V4 au haut d’un trapèze et les jeux de sonorités autour des instruments. V5 clarinette piste fluttes aigres tambour instaurent un dialogue entre les arts et donnent un caractère féérique et fantastisque à la réalité. Les sonorités créées donnent à la prose la sonorité de la poésie classique.
II ) Les souvenirs de l’enfance et du temps qui passe
Le mouvement est le thème commun du recueil. Dans le poème la Prose du Transsibérien, le train qui file apparait comme la métaphore du temps qui passe marqué par les souvenirs.
A ) les souvenirs d’enfance
Le souvenir de l’enfance apparaît brutalement en V6 Voici mon berceau. L’anaphore V7 mon berceau et l’utilisation du possessif mon amplifient le souvenir et la réalité du vécu. L’utilisation du temps passé V8 il était V10 j’ai passé et l’utilisation du « je » donnent au récit une dimension autobiographique.
Le lexique en V8 piano, sonnate de Beethoven produit une sonorité musicale. la comparaison de sa mère au personnage du roman de Flaubert Mme Bovary héroïne d’un roman dramatique inclinent à la mélancolie du souvenir. Dans le vers X Cendras compare son enfance « aux jardins suspendus de Babylone », jardins de la 7ème merveille du monde. La comparaison évoque l’époque heureuse de l’enfance.
Le poème fait référence au passé, à l’enfance.
B Le train métaphore du temps qui passe ?
Le train est une métaphore du temps qui passe. Le rythme du train retrace la progression de la vie de l’enfance à l’âge adulte en passant par l’exaltation de l’adolescence.
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