Thérèse Raquin, Zola
Commentaire de texte : Thérèse Raquin, Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pauline130900 • 8 Mars 2017 • Commentaire de texte • 856 Mots (4 Pages) • 4 128 Vues
Lecture analytique n°4
Thérèse Raquin, Zola,1867
INTRODUCTION :
Accroche : Reproche naturaliste → littérature putride
Auteur/Œuvre : Dès 1867 Émile Zola fait l'objet de critiques : écrit 2e préface = étude comportement humain atavisme+influence milieu social. Passion charnelle de Thérèse et Laurent → pousse au meurtre de Camille (le mari de Thérèse)
Texte : Chap 11, promenade sur l'eau, Laurent en profite pour noyer Camille sous yeux de Thérèse.
Problématique : Comment le narrateur rend-il cette scène effrayante ?
Plan : I. Une Scène dramatisée
II.Un comportement effrayant des personnages
LECTURE
I. Une scène dramatisée
- La longueur du récit
-chronologie du texte : CCT : « deux ou trois fois » (l.26):txt fondé sur répétition action, « pendant quelques secondes » (l.9), « finit » (l.28), « pas une seconde » (l.28) : accélération apres meurtre
durée car lignes 5-19 action toujours la même, « toujours » (l.19) en train de l'étrangler
-paragraphe ralentissement : utilisation imparfait de la ligne 11 à 18, durée : tension
-répétition des actions : appel au secours à Thérèse crée un rythme « Thérèse, Thérèse » (l.
-accélération sur la fin : fin imparfait début p.s « Laurent ne perdit pas une seconde » → suite d'actions rapides au p.s avec mots de liaisons juxtaposés : rapidité (l.29-30)
-dimension théâtrale : utilisation mot « spectacle » (l.13) théâtralisation
2) Un récit d'un meurtre
-meurtre commence comme coup théâtre, effet surprise pour Cam et spectateur, verbes p.s : brutal, adv « Alors » ↔ un coup de théâtre
-décalage/quiproquo, Cam pense que c'est une plaisanterie , voca comédie « rire », « plaisanterie », puis regard vers Laurent description visage « effrayante » (l.6) = fin décalage
-la narrateur alterne les points de vues (omniscient), Laurent puis Camille, sujet du verbe change, à partir l.11 plan sur comportement Thérèse, puis récit + précis du combat (l.19-26), après meurtre Laurent dirige action ↔ dramatisation par la construction du récit du meurtre
-meurtre organisé par Laurent avec verbes action, répétition « serrer » (l.5-7-19), Cam victime, et COD, Laurent sujet
-Renversement situation à partir l.22 : coup de théâtre, série verbes action violent où Cam est sujet « se tordit, avança les dents et les enfonça » (l.22)
- Un meurtre violent
-actions Laurent très violentes « serrer » (l.5-7-19), « secouait » (l.19), « arracher » (20), « tenait en l'air » (l.20) « lança brusquement » (l.23) > champs lexical violence/acharnement
-combat inégal : force VS faiblesse ↔ Laurent VS Camille, appelle à l'aide « Thérèse, Thérèse » (l.10) + hurlement, comparaison «ainsi qu'un enfant » (l.20) // « vigoureux » (l.21)
-description des corps : Laurent champ lexical force : « main rude » (l.7), « bras vigoureux » (l.21) + répétition du mot « mains » (l.7-19-20) pour montrer la puissance, les mains de Laurent désigne le coupable : métonymie
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