Thérèse Raquin
Commentaire de texte : Thérèse Raquin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar coca27 • 19 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 1 236 Mots (5 Pages) • 624 Vues
Le XIXe est le siècle du naturalisme qui est un mouvement littéraire et artistique visant à reproduire objectivement la réalité, en introduisant les sciences humaines. Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris, où il est mort le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Ainsi comment Zola construit-il son incipit à travers son roman ? Tout d’abord, dans les paragraphes qui suivent nous allons mettre en évidence la fonction, ensuite nous étudierons les rôles ainsi les objectifs de la description de Thérèse Raquin, l’héroïne du roman d’Emile Zola.
Dès le début, le narrateur annonce au lecteur le thème de la mort, « les boutiques obscures » l.14. Lorsque l’on connaît le roman dans l’intégralité, on suppose que le narrateur tente de faire passer un avertissement aux lecteurs ; il nous fait comprendre dans l’incipit que les thèmes principaux du roman seront la mort et un spectre, à l’occurrence celui de Camille Raquin « le corridor étroit et sombre » l.3 peut faire penser aux différentes allées étroites d’un cimetière, une clarté blanchâtre l.9 la lumière que l’on aperçoit après la mort. Quant aux cicatrices dont il est question l.34, elles renvoient à celles que Laurent portera au cou après la morsure de Camille et qui se réveille dans tous les moments importants afin de rappeler à Laurent ce qu’il a fait. Dans cet incipit, les lieux apparaissent sales, la description suscite un profond dégoût chez le lecteur. Le passage du Pont-Neuf ainsi que les boutiques qui s’y trouvent apparaissent comme insalubre ; en effet, le champ lexical de l’insalubrité revient fréquemment dans cet incipit ; des vites sales l.9, dalles jaunâtre l.9 ou encore de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble l.12 et 13. Cette description prédit en quelque sorte la suite des évènements. On peut alors parler d’un point de vue omniscient car on sait d’avance qu’un ou plusieurs personnages vont mourir à l’occurrence Camille, Laurent et Thérèse ainsi que l’amour de Thérèse envers Camille.
Dans un deuxième temps, nous pouvons voir qu’Emile Zola emploie plusieurs phrases qui sont de forme impersonnelle. L'auteur utilise à plusieurs reprises on dans le texte par exemple l.1 où le sujet on ne renvoie à rien de précis. L'auteur utilise aussi des articles indéfinis comme des boutiques l.14 ou encore il y a là des bouquinistes, des marchands de jouet d'enfants, des cartonniers l. 16. Le narrateur nous situe dans le temps et le lieu mais reste vague sur les différents habitants et personne qui y habite et ce qu'il y fond, il fait mine de s'effacer derrière les éléments de la description.
Nous pouvons voir également dans ce texte, que l’auteur emploie différentes précisions spatiales telles que des noms des rues bordant le pont comme par exemple au bout de la rue Guénégaud, lorsqu'on vient des quais l.1-2, ou encore une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. L.2 et 3, qui nous permettent de situer le lieu avec l’aide de plusieurs mots se rapportant au vocabulaire mathématique qui vienne renforcer les références géographique exemple ce passage a trente pas de long et deux de large au plus l.4. Nous retrouvons aussi partout dans le texte des compléments circonstanciels de lieu comme au bout de la rue l.1, à gauche l.14 ou encore à droite l.23 qui eux aussi nous permettent de nous situer plus précisément. Emile Zola dans cette partie nous
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