Texte 1 CARACTERES DE LA BRUYERE

3e mouvement :

Puis, dans le premier tercet, il continue sa célébration de l’amour en valorisant sa dame. Effectivement, il utilise comme dans les strophes précédentes le mot “ bénis” qui montre sa relation sacrée entretenue avec sa dame, l’auteur la sacralise. De plus, il l’éloge en utilisant un subjonctif de souhait : “soient”, ainsi qu’une hyperbole : “ Les mots que j’ai sans nombre” qui prouve qu’il veut bénir pour l’éternité l’infinité de mots qu’il détient pour “clamer le cher nom de ma dame” que nous retrouvons dans le vers suivant. Dans ce vers-ci nous remarquons que la nature de celui-ci est un groupe à l’infinitif et que sa fonction est un complément circonstanciel de but. Ainsi, le poète idéalise la dame grâce à sa poésie pour contribuer à sa réputation sans égocentrisme. De plus, au vers 11, nous pouvons remarquer la présence d’une anaphore de la conjonction de coordination “et” et une énumération de noms : “soupirs” et “larmes” qui appartiennent au champ lexical de la douleur et le mot “désir” qui lui, ne lui appartient pas, c’est une antithèse.

C’est donc une ambivalence des sentiments amoureux, le poète aspire à la souffrance mais également au plaisir car c’est ce qui révèle sa vertu.

4e mouvement :

Enfin, dans ce deuxième et dernier tercet, le poète va continuer de célébrer l’amour en sacralisant sa dame. Par le fait, dans le douzième vers : “Et bénies à jamais toutes les écritures” le mot “bénies” est un subjonctif de souhait et “écritures” a une connotation religieuse mais est également une hyperbole car le pluriel est utilisé. Donc, la dame est sacralisée, elle est sa reine, celle qui est au sommet de la pyramide féodale. Par ailleurs, dans le vers suivant : “Où je lui donne un grand renom et ma pensée”, le mot “où” appartient au champ lexical de la réputation et l’adjectif grand est un terme mélioratif qui va valoriser de façon élogieuse sa dame. Dans le dernier vers : “Qui n’appartient qu’à elle et où n’a part nulle autre”, nous remarquons une négation restrictive : “n’”, “qu’” et “n’” ainsi qu’une métaphore. Finalement, le poète nous parle donc de l’exclusivité de sa dame et de sa volonté de la magnifier.

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