Tartuffe introduction

En 1664, Molière se trouve en difficulté avec l’interdiction de faire jouer Tartufle. Le dramaturge et sa troupe manque cruellement d’argent Molière écris alors en 2 mois une autre pièce : Dom Juan, dont le sujet est inspiré de Tirso des Moulino nous nous demanderons comment à travers son œuvre, Molière corrige les mœurs par le rire. Nous analyserons tout d’abord comment, dans cette pièce, comédie corrige les mœurs. Puis nous observerons que la comédie n’est pas seulement là pour corriger les mœurs, mais aussi pour faire réfléchir.Mais Dom Juan ne se contente pas de défier les hommes à travers la gente féminine ou encore à travers la figure du père. Il lance un défi constant au ciel que ce soit dans son discours matérialiste et sceptique : « je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit » (Acte III), dans la scène du pauvre, ou dans son refus jusqu’à la mort de se repentir dans la scène finale avec la statue du commandeur à laquelle la pièce doit son sous-titre, montrant ainsi que l’accent est mis sur cet aspect du personnage D’abord, Don Juan est un hypocrite. En effet, en expliquant à Sganarelle le mensonge qu’il a dit à son père (Acte V, scène 2), il rend hommage à l’hypocrisie : « Il n’y a plus de honte maintenant à cela : l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus ».

Ici, il valorise extrêmement l’hypocrisie. Il la transforme en vertu puisque l’hypocrisie, à différence de la vertu, est facile à développer, à obtenir, ainsi qu’à soutenir. Par conséquent, il croit que le mensonge est extraordinaire et vraiment nécessaire pour recouvrir sa dégénération.

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