TPE SVT ET PHILOSOPHIE

ORAL TPE

INTRODUCTION :

Bonjour,

Présentation : Nous sommes élèves en première S au lycée Racine. Voici…

Aujourd’hui nous allons vous présenter notre sujet de TPE, à savoir le cœur artificiel à travers une mise en scène. Il s’agit d’un rendez-vous dans lequel Nina et moi-même interprèterons deux chirurgiens cardiaque de la clinique Pompidou recevant un patient Jeanne BRÉMOND dans le rôle de Jean BRÉMOND, un homme sportif de 45 ans ayant fait des études de médecine. Nous avons choisi de prendre un homme comme patient car à ce jour il est encore impossible d’effectuer une greffe de cœur artificiel sur une femme car elle a un thorax trop étroit. Dans la mesure où il est en phase terminale d’une insuffisance cardiaque et qu’aucun greffon n’est disponible, il vient dans l’espoir de recevoir plus d’informations sur l’éventualité d’une greffe bionique.

Au long de cette scénette, nous chercherons à savoir si le cœur artificiel constitue une avancée technologique capable de remplacer la transplantation de cœur biologique.

Nous avons interviewé le chef de département en chirurgie cardiaque à la clinique Montsouris, le docteur DEBAUCHEZ, avant de vous interpréter notre scénette, en voici un extrait :

Affichage diapo 1 et 2

MISE EN SCÈNE :

Charlotte et Nina sont dans la le bureau. Jean toc et entre.

Jean

Bonjour messieurs.

Charlotte et Nina se lèvent, serrent la main de Jean et se présente.

Je me présente Jean BREMOND, je viens aujourd’hui car je souffre d’une insuffisance cardiaque. Si j’ai bien compris il s’agit d’une incapacité du cœur à fournir un débit sanguin suffisant pour satisfaire les besoins de l’organisme.

Charlotte

Tout à fait, cela est provoqué par une anomalie lors de la contraction des ventricules ou lors de leur remplissage.

Jean

Je suis en phase terminale alors, j’aimerais obtenir des informations pour une éventuelle transplantation d’un cœur artificiel. Je souhaiterais gagner du temps, car il n’y a pas de greffon disponible.

Nina

Bien entendu, c’est vrai que le manque de donneur pose problème. En effet en 2006, 12 450 personnes ont eu besoin d’une greffe, or seulement 4428 greffes ont pu être pratiquées.

Affichage diapo 3 Charlotte

Charlotte

De plus, 239 personnes sont décédées faute de greffon.

Nina

Et ce nombre continue de croître.

Charlotte

Les conditions sont assez restrictives, tout d’abord le donneur doit être en état de mort encéphalique.

Jean

Excusez moi, pouvez vous me préciser la signification d’encéphalique ?

Nina

Oui, c’est l’arrêt de toute activité cérébrale.

Charlotte

De plus, la greffe nécessite de nombreuses conditions, notamment de compatibilité.

Jean

Qu’entendez vous par compatibilité ? Vous parlez du volume de l’organe ?

Nina

Ce critère doit aussi être prit en compte. Mais c’est la qualité du greffon qui doit être principalement assurée. Les médecins entreprennent des recherches d’antécédents médicaux et réalisent des examens permettant de dépister d’éventuelles maladies transmissibles.

Charlotte

Il s’agit aussi de vérifier la concordance d’un point de vu immunologique. Puisqu’il faut limiter les risques de rejet de l’organe.

Jean

Aucun dispositif n’a été mis en place pour régler ce problème ?

Nina

Si, en 1972, des scientifiques ont créé la biopsie endomyocardique, qui vise à établir un diagnostic précoce du rejet en examinant des fragments de tissus musculaire cardiaque. Mais cela n’a pas suffit…

Charlotte

En effet le système HLA (Human Leucocyte Antigen) se base sur un concours de compatibilité des molécules HLA (situées à la surface des cellules) entre un donneur et un receveur.

Jean

Ils ne peuvent donc pas ou rarement être totalement compatibles.

Nina

Non, et dans ce cas le système de défense du receveur s’aperçoit qu’un corps étranger a pénétré son organisme.

Charlotte

Les lymphocytes T du receveur vont détecter la présence d’un marqueur HLA inconnu, les lymphocytes vont alors s’activer et se diriger vers l’organe greffé. Ils se transforment, se multiplient puis ils détruisent le greffon.

Jean

Néanmoins il me semble que les patients peuvent prendre des médicaments antirejet pour empêcher cela. Ces derniers empêchent la reconnaissance de marqueurs HLA, donc la réaction du système immunitaire et la multiplication des lymphocytes.

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