THERESE RAQUIN

Thérèse Raquin d'Emile Zola

Thérèse Raquin d'Emile Zola est-il seulement un roman naturaliste ?

Nous allons dans un premier temps presenter l'appartition du fantastique dans le roman et dans un second temps, parler des hallucinations de Thérèse et Laurent qui deviennent de plus en plus fortes.

Pour commencer, dans le chapitre IV, nous apprenons que Camille organise des soirées tous les jeudi soir, et même si cela est « un supplice pour elle », Thérèse ne pouvait contester ce supplice hebdomadaire, car elle est orpheline et a été adoptée par sa tante. Le malaise qu'avait Thérèse Raquin tous les jeudi soirs était dû à son ennuie permanant. Elle ressentait une « véritable joie à ne plus avoir Givet et Olivier devant les yeux ». Thérèse était dégoûtée des invités, « toutes ces têtes l'éxaspéraient », Thérèse avait des « iritations sourdes » .

Le Fantastique apparaît partiellement dans les soirées du jeudi soir avec les hallucinations de Thérèse : l'oxymore identifié « des cadavres mécaniques ». Les cadavres sont immobiles et passifs tandis qu'un objet mécanique est tout le contraire et Thérèse « se croyait enfouie au fond d'un caveau, en compagnie de cadavres mécaniques […] lorseque l'on tirait des ficelles » .

« L'air épais de la salle à manger », qui l'étouffait, « le silence frissonant » et « les lueurs jauneâtres de la lampe »lui faisait ressentir « un vague effroi », « une angoisse inexprimable ».

Un peu plus loin dans le chapitre XXI, l'entrée de Laurent déjà faite auparavant, on nous dis que Laurent est aussi victime d'hallucinations, alors qu'il avait de l'intimité avec Thérèse et que cela ne s'est pas passé comme il l'avait prévu. Laurent « crut avoir une hallucination » : alors que

Camille n'était plus qu'un cadavre, Laurent affirma que « revenant de la fenêtre au lit, il vit Camille dans un coin plein d'ombres ». D'après Laurent, Camille se trouvait face à lui « sa face était verdâtre et convulsionnée tel qu'il avait aperçu sur une dalle de la morgue. »

Parlons de François: François, qui est le chat de Madame Raquin, est bien plus humain que les joueurs de domino du jeudi soir, qualifié de « cadavres mécaniques », il sait tout de la vie des amants meurtriers, au point que Laurante suggère la réincarnation de Camille dans le corps du chat François. Le chat est une « puissance diabolique », il hante thérèse et Laurent, ce qui est la raison pour laquelle Laurent décide de tuer le chat.

Cependant, dans cet ouvrage, bien que le fantastique joue un grand rôle, l'intrigue policière en joue aussi un en semant le doute et le suspens.

Pour terminer, pour allons finir par parler du recours à l'intrigue policière, en évoquant le crime « parfait » commit par Laurent et Thérèse, la préparation de leur suicide mutuel avec couteau et poison.

Dans le chapitre XI de Thérèse Raquin, Zola nous décrit le crime parfait effectuer par Laurent afin de pouvoir vivre sans se cacher avec Thérèse : Laurent décide de tuer Camille, l'époux ''forcé'' de Thérèse. L'endroit, la façon et le contexte du crime sont bien trop parfaits et bien réfléchis par Laurent, « une promenade en bateau sur la Seine », un endroit sans témoin, tout ce qu'il y a de plus basique, quand sous l'intrigue du suspens, Laurent jète Camille à l'eau et laissa croire à un accident en faisant « chavirer la barque ». Après cela, Thérèse et Laurent eurent une relation de plus en plus compliquée, ils ont tout deux une idée bien précise : se suicider.

Un soir, lorsqu' ils se sont aperçus tous les deux, Thérèse avec « son couteau » et Laurent avec « son poison de grès », ils éclatèrent en sanglots et Thérèse a été la plus courageuse : elle pris le verre et bu la moitié, Laurent bu la fin, il « l'acheva d'un trait » et tout cela sous le

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