Sénèque, La vie heureuse, Ier siècle après JC

Sénèque, La vie heureuse, Ier siècle après JC

Pour Sénèque le bonheur est défini par une âme en paix sans passion.

L’homme doit vivre dans l’ascèse, c’est à dire une discipline qu’il s’impose pour tendre vers un idéal spirituel, pour cela il s’impose des privations. Il doit vivre dans la vérité, sans désirs et sans regrets.

De plus, sa vie doit être tournée vers le présent en limitant au plus l’imagination.

Le bonheur est donc un état rationné, construit et fixe.

Lucrèce, De rerum natura, Ier siècle avant JC

Pour Lucrèce, il y a bonheur si déjà l’homme est à l’abri du danger c’est à dire sans guerre.

De plus il ne faut pas chercher la richesse matérielle  car le bonheur se trouve dans la nature avec des êtres que l’on aime. Un bonheur également lié aux connaissances.

« Spiritum sane in corpore sano »

Notion du bonheur relié à l’épicurisme => vie simple près de ceux que l’on aime sans chercher de plaisirs inutiles afin de ne pas souffrir par la suite.

L’auteur est à la recherche de l’ataraxie.

Ataraxie : Quiétude absolue de l'esprit qui s'atteint grâce à une vie paisible et méditative, et qui est caractérisée par une absence de maladies, tant corporelles que spirituelles.

Marguerite Yourcenar, Les mémoires d’Hadrien, 1979

Les champs lexicaux du plaisir et des sens sont très présents dans ce texte « volupté », « ensoleillement ». De plus ceci est associé à l’évocation de la nature.

On a donc dans ce texte un bonheur conçu par l’évocation du plaisir et de la passion.

Il y a une série d’antithèses qui mettent en relief le caractère imprévu et insolite du bonheur qu’il expérimente. « Le voyage était jeu », «  plaisir contrôlé ».

L’auteur parle donc d’un bonheur qu’il n’a pas préparé caractérisé par le fait de vivre les évènements qui se passent.

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