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Sénèque, La vie heureuse

Commentaire de texte : Sénèque, La vie heureuse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2012  •  Commentaire de texte  •  1 744 Mots (7 Pages)  •  3 784 Vues

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Fiche de lecture : Sénèque, La vie heureuse

1-    Sénèque est né dans l’actuelle Cordoue en Espagne vers 4 av. J.-C., et est mort  mort le 12 avril 65 ap. J.-C., est un philosophe de l'école stoïcienne, un dramaturge et un homme d'État romain du Ier siècle de l'ère chrétienne

Il était conseiller à la cour de Caligula ainsi que précepteur de Néron, Sénèque joue un rôle important de conseiller auprès de ce dernier avant d'être discrédité et acculé au suicide. Ses différents travails philosophiques comme De la colère, Sur la vie heureuse  ou De la brièveté de la vie, et ses Lettres à Lucilius nous exposent ses conceptions philosophiques stoïciennes : « Le souverain bien c'est une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu ».

Les grands principes de la philosophie stoïcienne sont :

-Le principe de liberté qui représente le choix d’accepter ou non son destin même si ils finissent par le suivre par contrainte et dans la souffrance, on est libre ou non d’accepter l’ordre des choses.

-La physique qui est une représentation du monde, de façon à se conformer à l’ordre des choses.

- La logique : il faut être cohérent et bien articuler ses idées.

-L’éthique : pour le stoïcien, la pensée à un pouvoir absolu sur la représentation que nous pouvons faire du monde, la volonté est toute puissante.

Le cynisme provenait d’une école philosophique de la Grèce Antique, et qui était une attitude face à la vie. Elle a été fondée par Antisthène, qui est principalement connue pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope. Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l'humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique. Ils étaient radicalement matérialistes et anticonformistes, ils proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire.

2-    Dans La vie heureuse, Sénèque s’adresse à son frère Galion. Cette œuvre se découpe en deux parties, dans la première partie Sénèque traite du moyen qui nous permettrai de parvenir à la vie heureuse: la vertu, à partir de cela on pourrait prétendre au bonheur. La vie heureuse serait le souverain bien des Stoïciens, qui s’oppose à la philosophie des épicuriens (le plaisir et la vertu permettent d’atteindre le bonheur) et des péripatéticiens (le bonheur est dans l’amitié et la contemplation). Selon Sénèque les hommes se fient trop souvent à l’apparence et ne regardent pas plus profondément. Sénèque réaffirme que le bonheur se fonde sur la vertu.


Dans la deuxième partie, Sénèque argumente sur les objections faites aux stoïciens et à lui-même. Un interlocuteur imaginaire (qui représente les différentes personnes lui ayant posé des questions sur la façon dont il menait sa vie qui selon certains contredisait sa philosophie) le questionne.
Sénèque explique alors qu’il vaut mieux essayer de trouver la voie de la vérité, même si on n’y arrive pas, que de ne pas essayer du tout et de reprocher aux autres de mal s’y prendre. Sénèque aborde ensuite le thème de la générosité, le passage suivant concerne les différences entre le sage et l'insensé


3-   Pour Sénèque la définition du souverain bien change selon les personnes, elle peut-être courte ou bien longue, mais le souverain bien est toujours lié à la vertu, dans De la vie heureuse il nous donne trois interprétations du souverain bien:


- « Le souverain bien, c'est une âme qui dédaigne toute chose fortuite, et qui fait sa joie de la vertu; »

- « C'est l'invincible énergie d'une âme éclairée sur les choses de la vie, calme dans l'action toute bienveillante et du commerce le plus obligeant. »

-"L'homme heureux, c'est celui pour qui il n'y a de bon et de mauvais qu'une âme bonne ou mauvaise, qui pratique le bien, se contente de la vertu, qui ne se laisse pas exalter ni briser par les coups de la Fortune. [...] Le bonheur, c'est une âme libre, élevée, intrépide, constante, inaccessible à la crainte comme au désir, pour qui le seul bien est la moralité, le seul mal, l'avilissement. "

Il veut en plus que se ne soit pas juste un bonheur que l’on peut admirer mais aussi un bonheur dont la partie cachée est la plus belle.

-« La vertu est quelque chose de grand, de sublime, de souverain, d'invincible, d'infatigable »

-«  La vertu, tu la trouveras dans le temple, au forum, au sénat, debout sur les remparts, le corps poudreux, le teint hâlé, les mains calleuses »

-« D'abord, si la vertu doit procurer le plaisir, il ne s'ensuit pas que ce soit pour cela qu'on la cherche ; ce n'est pas le plaisir seul qu'elle apporte, mais elle l'apporte en plus: et sans y travailler, ses efforts, quoique ayant un autre bût, arrivent en outre à celui-là. »

Pour lui le plaisir est le souverain bien des épicuriens : « Le souverain bien c'est la volupté, », et ne peut-être associé à la vertu :

-« Quant à la volupté, dût-elle nous assiéger de toutes parts, s'insinuer par tous nos sens, flatter notre âme de ses mille caresses successivement renouvelées, et solliciter

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